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    Jalâl al-Dîn Rûmi né à Balkh (l'actuel Afghanistan) et ayant vécu à Konya (1207-1273), Parmi ses nombreux poèmes mystiques, le plus fameux est le Mathnawî-ima'nawî. Sa recherche mystique d'union avec Dieu s'accompagne souvent de musique et de danse et celle-ci, exécutée systématiquement par ses disciples et successeurs, leur valut le surnom de "derviches tourneurs". Ainsi La Tarîqa mawlawî (en turc mevlevi) doit aux fameux derviches tourneurs d’être plus connue en Occident. Jalâl al-Dîn Rûmi est saint dans le rayonnement fut immense et s’est prolongé à travers les siècles, elle exerçait dans la Turquie ottomane une influence dépassant le cadre de la religion pour s’étendre à la politique. Cependant, la principale vocation de Jalâl al-Dîn Rûmi fut d’appeler les hommes à l’amour de Dieu, la mahabba, et de réchauffer leur ferveur. Ses œuvres, en particulier le Mathnawî (quanrant cinq mille vers), qui font de lui l’un des plus grands poètes mystiques de tous les temps, n’ont pas cessé d’inspirer la piété musulmane et de guider les âmes désireuses d’approfondir et d’intérioriser leur foi.


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    Jean Moréas, pseudonyme de Jean Papadimantopoulos, est né à Athènes en1856. De culture française, il s'installa à Paris en 1879. Il collabora alors à des revues décadentistes, puis il passa au symbolisme en publiant, en 1886, un Manifeste du Symbolisme. Les principaux recueils de Moréas issus de cette période sont Les Syrtes (1884), Les Cantilènes (1886) et Le Pèlerin passionné (1891). Vers 1892, Moréas s'écarte du symbolisme et noue avec une poésie plus classique qu'incarnent en particulier sesStances, dont l'édition définitive date de 1906.

    Moréas mourut à Saint-Mandé en 1910.


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