• Site: The Awful Truth de Michael MOORE

    Grâce à une équipe de correspondants, Michael MOORE poursuit sa mise au poteau des hommes d'affaires et autres politiciens qui selon lui se servent de la population à des fins démagogiques, économiques ou toute autre nuisance à la société.




     


    1 commentaire
  • Michael MOORE


     

    Michael Moore, né le 23 avril 1954, est un écrivain et un réalisateur américain de documentaires engagés. Il vit actuellement à New York.

    Jeunesse et engagement politique

    Né à Davison (Michigan), fils d'une secrétaire et d'un ouvrier employés dans l'usine General Motors basée à Flint (Michigan), neveu d'un des fondateurs du Syndicat des Travailleurs de l'Automobile (UAW), Michael Moore était prédestiné à devenir un col bleu.

     

    A 18 ans, il est élu au conseil d'administration de son lycée (Davison High School), où il devient l'un des plus jeunes Américains à accéder à une fonction publique. Il se fait le porte-parole des étudiants.

     

    Abandonnant ses études de journalisme à l'Université de Flint, il fonde à 22 ans le Flint Voice, un journal alternatif qu'il dirige pendant 10 ans.

     

    Ses premiers engagements politiques sont à l'extrême gauche américaine. Il apporte son soutien au régime de Daniel Ortega au Nicaragua et dénonce l'embargo contre le régime de Fidel Castro à Cuba.


    Débuts dans le cinéma

    1989 : Il vend tous ses biens et parvient à réaliser le film qui le consacrera, Roger et moi, son premier documentaire dans lequel il dénonce l'application des mesures de gestion de Roger Smith, président de General Motors, responsable de la fermeture des usines automobiles de Flint (30 000 licenciés dans une agglomération de 150 000 habitants). C'est à l'époque le plus gros succès commercial jamais connu pour un documentaire.

     

    1995 : Il réalise Canadian Bacon, film satirique se déroulant aux États-Unis juste après la Guerre froide, et mettant en scène le gouvernement américain tentant de monter les Américains contre les Canadiens pour relancer l'économie. Le film dénonce notamment la mentalité américaine vis-à-vis du port d'arme, ainsi que l'utilisation de la peur à travers les médias. Deux idées qui seront reprises plus sérieusement dans Bowling for Columbine.

     

    1999 : il sort The Big One où il traite de l'appauvrissement de certaines tranches de la population aux États-Unis et des pratiques douteuses de certaines multinationales comme Nike.

     

    The Awful Truth

     

    1999 : il crée, produit et présente l'émission The Awful Truth (transposable en français par "L'inavouable Vérité") dans laquelle il aborde des sujets graves avec humour. Lors de son premier rendez-vous mensuel, il dénonce le système des mutuelles de santé américaines (avides de profits), en invitant une compagnie à l'enterrement d'un de ses clients pour lequel elle refuse de payer la transplantation d'un pancréas. La compagnie mise en cause décide de couvrir toutes les greffes de pancréas après le passage de Michael dans ses bureaux... L'émission connaît un vif succès durant ses deux années d'existence à la fois aux États-Unis mais aussi au Royaume-Uni où elle est diffusée sur Channel 4.

     

    Campagnes

    2000 : il fait campagne à l'élection présidentielle pour le candidat écologiste Ralph Nader, et critique ouvertement tant le candidat démocrate Al Gore que le républicain George W. Bush. Durant les quatre années qui suivent, il est l'inlassable détracteur de l'administration de George W. Bush. Ainsi, une semaine après les attentats du 11 septembre 2001 à New York, dans un premier temps, il met en cause, dans une interview à l'émission présentée par Karl Zéro sur la chaine française Canal+, le gouvernement américain et la CIA dans ces attaques terroristes, arguant que la cible était une ville démocrate ayant voté à une large majorité pour Al Gore ! Dans une autre interview, il doute de l'existence de passagers à bord des avions ayant percuté les tours jumelles de New York et fait valoir comme preuve qu'aucun passager n'était noir (insinuant qu'aucun noir ne pourrait participer à une telle mascarade organisée par des républicains).

    Michael Moore est en première ligne contre la guerre en Afghanistan à la fin de l'année 2001 puis en 2003 contre l'intervention militaire des Etats-Unis en Irak.

    Il fait de l'élection présidentielle de 2004 la « mère de toutes les batailles » contre George W. Bush et soutient dans un premier temps le général Wesley Clark lors des primaires démocrates. Avec un certain courage, mais entouré de gardes du corps, il participe à la convention républicaine sur les bancs de la presse en septembre 2004. Son site internet resta muet pendant trois jours après la réélection de George W. Bush le 2 novembre 2004 avant de se reprendre et de déclarer que l'avenir appartenait aux démocrates et à la gauche car la jeunesse avait voté majoritairement pour John Kerry, l'adversaire démocrate de Bush.

    2007 :  lors de la réalisation de son documentaire, Sicko, consacré à l'assurance-santé aux États-Unis, il est accusé par le département américain du trésor d'avoir violé l'embargo des États-Unis contre Cuba. Il voit alors derrière l'enquête dont il fait l'objet des autorités américaines, des motivation politiques qu'il impute à George W. Bush alors que le cinéaste entendait démontrer que le système de santé de Cuba était, selon lui, meilleur et plus performant que celui des États-Unis.


    Filmographie:

     Au Cinéma

    1989 : Roger et moi (Roger and Me), Prix du meilleur documentaire décerné par le New York Film Critics Circle.

    1995 : Canadian Bacon, Sélection officielle « Un certain regard » au Festival de Cannes

    1999 : The Awful Truth

    1999 : The Big One

    2002 : Bowling for Columbine, Prix du 55e Festival de Cannes

    2004 : Fahrenheit 9/11, Palme d'or du 57e Festival de Cannes

    2007 : Sicko, 60e Festival de Cannes


    3 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique