• Mon renardeau Max

    Je fais toujours ce rêve de toi, mon renardeau,
    Loin de moi, embarqué dans ce grand bateau,
    Tes yeux étaient pleins de chagrin et de tristesse,
    Qui hantaient la mer rugissante toute ta détresse


    J’étais triste sur le quai face à ce maudit destin,
    Qui t’a éloigné de ma maison et mon jardin,
    Je criais dans mon songe de m’avoir laissé seule,
    Je voulais m’envoler vers toi mais j’étais veule.

     
    Je me souviens quant on t’a amené loin de moi,
    Même mon père t’a abandonné, me privant de toi,
    Mais, j’étais petite contre la volonté de mon père
    Qui j’ai haï de t’avoir laissé dans la fourrière.


    Je n’ai jamais pu t’oublier mon petit renardeau,
    Je pleure et je prie Dieu d’adoucir mon fardeau,
    D’avoir le sentiment que je ne suis pas pardonnée,
    Mais, môme, je ne savais pas où ils t’ont emmené


    Je souffre encore et j’entends toujours tes plaintes ;
    Tu hantes mes nuits malgré tant d’années éteintes,
    Je me souviens de toi et je ne t’ai jamais oublié
    Quand tu dormais roulé en boule près de mes pieds


    Tu étais parfait, cocasse et un grand malin,
    Quand tu me réveillais à l’heure tous les matins
    Pour aller à l’école en tirant  ma couchette
    Et à mon retour, tu m’attendais au seuil de la porte.


    Tu courrais et tu te jetais dans mes bras menus,
    Me saluant avec ta truffe, agitant  ta queue velue
    Et je te tenais  telle une mère tenant son enfant,
    Et lâché, tu dessinais la joie dans toute la maison


    Tu courrais dans tous les sens, joyeux de me voir,
    Et je voyais en toi un avenir heureux et l’espoir,
    Tu étais le seul qui savait partager mon cœur,

    Telle une lumière quand tu y jetais telle une fleure


    Désormais, tout chien  me rappelle nos souvenirs,
    Les belles années dont résonnaient nos fous rires,
    Où nous étions comme deux petits papillons frêles,
    Et deux enfants heureux d’être des amis fidèles


    Nous avons formé une adorable complicité,
    Et une belle  amitié et une réelle fidélité
    Mais depuis ton vol, j’ai perdu mon enfance
    Et je n’ai jamais plus senti  telle innocence


    Depuis toutes ces longues années passées,

    Et tant de solitude depuis notre séparation insensée,
    J’ai compris que tu étais un animal de compagnie
    Et aussi un petit être que j’aimais et un  meilleur ami

    Non,  tu étais plus qu’un animal de compagnie
    Ou un petit être que j’aimais et un  meilleur ami,
    Tu étais mon autre moitié, mon âme sœur
    Car tu vêtais mon âme de jolies couleurs.

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