Dans cette île, nous étions amants

  Dans cette île, nous étions amants et tu m’aimais,

Nos corps étaient unis et nos cœurs enflammés.

L’île et mon toit souffraient sous un ciel brumeux

Et tu avais transformé mon nid en un continent

Où mon lit froid devint un chaleureux océan

Où nous nagions, fous, amoureux et heureux.

 

Dans cette île, nous vivions au jour le jour,

Nous ne lassions jamais de faire l’amour.

Tu étais bon nageur dans ton propre océan,

Se plongeant tel un poisson sur mon corps

Avec tout le bonheur qui chassait la mort ;

 Inventant pour moi le plus beau continent.

 

Dans cette île le ciel était sous enchantement,

De voir les baisers sur nos corps tels parements

Et nos seuls vêtements, les algues et les nénuphars

Même nos mains se sont palmées de tant de caresses

Nos sourires, notre joie a chassé toutes les tristesses

Au fond de la mer où notre amour était notre phare

 

Nous étions deux amants heureux et je t’aimais,

Nos corps étaient unis et nos cœurs enflammés.

J’étais ton vrai amour, ta sirène et ta vraie joie

Mais il fallait que je parte et te faire mes adieux

Puisque c’était ainsi la volonté des sages dieux :

Je devais rentrer dans mon pays loin de toi

Le grand amour

Un amour si merveilleux venant de vénus,
Viendra-t-il frapper un jour à ma porte?
Un amour plus grand que mes amours de jadis
Qu'il vient dans mes nuits et qu'il m'emporte!

Je crierai d'amour au moment de cet enlèvement
Tel les cris d'amours des félins dans la forêt ;
 Je chanterais une douce chanson éternellement,
En dansant ensemble sous le soleil doré.

J’oublierai le passé et les malheurs d’autrefois,
J'oublierai les guerres et le tonnerre des artilleries,
J'inonderai ton cœur de bonheur, d'amour et de joie
Et nous irions main à main, dans les prés fleuris