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    Les orchidées rouges

     

    Je bois le vin rouge sang dans l’île des vampires,

    Dans l’air des orchidées pourpres que je respire

    Sous la pleine lune où les heures sont éternelles,

    Où  je fus ardente parmi les âmes immortelles,

     

    Parmi les  êtres de l’enfer qui me sont visibles

    Que les mortels dessinent sous formes risibles

    Sans deviner qu’ils vivent dans des atmosphères

    Où se côtoient les ombres et les lumières ;

     

    Il n’y a ni religion banale, ni lois saintes,

    Loin des guerres des mortels et les plaintes,

    Trinquant mon  verre avec les poètes antiques,

    Qui aimaient l’amour et les beautés exotiques ;

     

    Ainsi, je suis confiante parmi les vies sombres,

    Plus signifiante et soulagée parmi les ombres,

    Dans la lumière rutilante des orchidées rouges,

    Qui disparut aux premières lumières qui bougent ;

     

    L’aurore revint dans la terre désenchantée,

    Pour nuire plus davantage mon âme hantée

    Puis je fus dans la solitude, une des punitions

    Pour entendre le bruit et les fausses vocations :

     

    Je revois les ambitieux lassant les bons cœurs

    En revivant les souffrances et les rancœurs ;

    Alors que  je reste rêveuse comme aujourd'hui

    Attendant de revenir dans la secrète nuit.


     

    ©Fathia.Nasr

     

     

     

     




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  • Citation du révérend Samuel Chadwick:

    « Les yeux incapables de voir les fées sont incapables de voir quoi que ce soit. »

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    Ma fée à moi c'est la Dame Melior
    le dessein de la fée est de l'artiste Yann


    L’arbre noir, la fée et l’oiseau doré

     

    Une fée vit un infini désespoir

    Dans le piège de l’arbre noir,

    Qui s’est ancré dans son cœur,

    Où ouvrant son pire branche,

    Cachant la verdure et la lune blanche

    Et causant à la belle fée le malheur ;

     

    L’arbre noir a fait son nid,

    D’une épineuse couche d’épis,

    Dans l’âme de la belle fée,

    La tuant sans cesse et doucement,

    La faisant souffrir affreusement

    Dans cette triste forêt inexplorée.

     

    L’oiseau doré qui embellit les cités,

    Le plus vénéré des cœurs attristés,

    Découvrant l’arbre noir et la fée,

    Il resta longtemps  aux aguets

    Pourtant rien n’était rassurant ni gai

    Car son cœur s’est épris de la  fée ;

     

    Le merveilleux oiseau doré

    Qui est brave et bien vénéré

    Désirant la belle fée dormante,

    Il chanta sous la pleine lune

    Et dansa la joie sur la belle dune

    Pour réveiller son âme agonisante.

     



    L’oiseau défia l’arbre noir,

    En chantant la vie et l’espoir

    Avec une douce et belle mélodie,

    Arrosant finement l’âme de la fée,

    Lui donnant une divine bouffée

    Jusqu’à qu’elle revint à la vie ;

     

    La fée vit l’oiseau doré,

    Ravie de le voir tout prés,

    Elle étala  ses ailes lestes

    Et invita l’oiseau de s’envoler

    Sur un nouveau sol étoilé

    Où les gens ne sont jamais tristes.


    © Fathia Nasr


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