• Aujourd'hui c'est la fête du Mawlid chez les musulmans, à l’occasion de la «  Fête de la  naissance du prophète Mohammed », j’ai choisi de vous parler ce soir des Amours mahométanes, car dans  tous les pays musulmans l’anniversaire de la naissance du prophète se fête par des processions, des conférences et des récits sur la vie du Prophète pour remémorer le prophète Mohamed.

    1- Le premier Amour du prophète Mohamed Kahdîja, la grande dame

    Amours mahométanes ont en commun la piété, la beauté, et le partage de l’intimité du prophète, celui qui était destiné à transmettre à l’humanité la dernière Révélation du cycle prophétique, il naquit vers 570 de l’ère chrétienne dans cette ville entouré de déserts inhospitaliers et demeurée depuis de longs siècles à l’écart des grands courants religieux et civilisateurs du monde. Il appartenait à la classe dirigeante des Koraïchites, mais, orphelin dés sa tendre enfance, il fut recueilli par un oncle déjà chargé de famille et du bientôt gagner sa vie comme caravanier, ce qui lui fournit plusieurs occasions de voyager au loin, en Syrie notamment. Déjà connu de tous ceux qui l’avaient approché pour son irréprochable vertu et sa vive intelligence, il entra au service d’une veuve appartenant à la même classe aristocratique, Khadîja,  qui était à la tête d’une importante maison de commerce. Il lui fut profondément attaché et, aussi longtemps qu’elle vécut, ne prit pas d’autre femme :

    Kahdîja, la grande dame.

    La rencontre avec Mohammed se fait lorsqu’elle l’embauche pour mener sa caravane au pays du châm (actuelle Syrie) avec son esclave May-sara. Avant le départ, elle eut le temps de côtoyer celui qui n’était pas encore le messager de Dieu. Elle ne mit pas longtemps à succomber à sa beauté, son intégrité et ses bonnes manières. Elle avait alors la quarantaine, veuve à deux reprises. Quand à Mohamed, il était célibataire et n’avait pas plus de 25 ans. Elle eut une fille, Hind, du premier époux, Atîq ibn Âbid, puis deux garçons de son deuxième époux, Hâla ibn Hind. Bien des notables de Quraych avaient demandé sa main et lui avaient offert son pesant d’or pour obtenir ses grâces, en vain. Malgré son âge, elle avait gardé une certaine beauté, selon les dires de son amie Nafissa bint Mounia, celle qui a joué les émissaires d’amour entre Mohamed et elle. C’est Khadija qui a secrètement formulé la demande de mariage en l’envoyant au jeune commerçant qu’il était alors. Lorsqu’il vint à elle, elle lui prit la main et la posa sur sa poitrine : « Cousin, je vous veux parce que vous êtes un proche, que vous êtes intègre, honnête et franc », lui dit-elle. Il lui répondit : « Trouverais-je mieux que vous ? Vous êtes la veuve de Quraych, et je suis son orphelin ».

    Il se fit accompagner par son oncle Abou Tâlib et lui offrit 500 dirhams en guise de dot. Khadija fut si radieuse le jour du mariage qu’elle ordonna à ses servantes à danser et de jouer de la musique. Mohamed lui resta éternellement reconnaîssant pour son soutien et son amour. Aîcha qu’il n’épousera qu’après le décès de Khadija, confiera dans l’un de ses hadiths : « Je n’ai jamais jalousé quiconque autant que Khadija, alors qu’elle est morte avant que le messager de Dieu ne m’épouse ». Un jour le prophète, qui citait Khadija en bon souvenir, se vit rétorquer par Aîcha : « Pourquoi évoquez-vous une vieille aux lèvres flétries alors que Dieu vous a donné meilleure qu’elle ? ». Mohamed entra alors dans une colère noire et lui répondit :

    « Non, je n’ai point connu de meilleure femme qu’elle. Elle m’a cru lorsque tout le monde m’a accusé de mentir, elle m’a soutenu avec son argent lorsque personne ne l’a fait et m’a donné des enfants alors que je n’en ai pas eu avec d’autres ». (Ps : Aîcha n’a pas eu d’enfant). Décédée trois ans avant l’hégire, elle aura partagé 25 ans de la vie du Prophète. L’anné de son décès fut appelée ‘Am al-hozn’, l’année de la tristesse.

    Lire la suite sur ce lien: Fête du Mawlid : les amours mahométanes, les concubines


    11 commentaires
  • Dessein YannBBlues


    Ne dites pas de ceux qui sont tués dans le chemin de Dieu :

    « Ils sont morts ! » Non ! Ils sont vivants, mais vous n’en avez pas conscience.

    Dans le coran : (II, 154)


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