• Peinture & Poème - Charles BAUDELAIRE : «Je te donne ces vers...».

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    Je te donne ces vers

     

    Je te donne ces vers afin que si mon nom

    Aborde heureusement aux époques lointaines,

    Et fait rêver un soir les cervelles humaines,

    Vaisseau favorisé par un grand aquilon,

     

     

    Ta mémoire, pareille aux fables incertaines,

    Fatigue le lecteur ainsi qu'un tympanon,

    Et par un fraternel et mystique chaînon

    Reste comme pendue à mes rimes hautaines ;

     

    Être maudit à qui, de l'abîme profond

    Jusqu'au plus haut du ciel, rien, hors moi, ne réponds !

    - Ô toi qui, comme une ombre à la trace éphémère,

     

    Foules d'un pied léger et d'un regard serein

    Les stupides mortels qui t'ont jugée amère,

    Statue aux yeux de jais, grand ange au front d'airain !

     

    Charles BAUDELAIRE

    « L'Amour chez Djalâl ad-Dîn Rûmî.Les œuvres de Jean-Baptiste Camille Corot (le père de l’impressionnisme) »

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  • Commentaires

    16
    Sourour la Marocaine
    Mardi 13 Mars 2012 à 01:37
    Sourour la Marocaine

    salam samia très beau poème de baudelaire et très bel écrit

    je teouhsaute bonne journée

    bonne fin de semaine

    joumou3a moubaraqa bises à ta maman salut à ton fils

     

     

     

    15
    sylvie
    Mardi 13 Mars 2012 à 01:37
    sylvie

    bonjour

    des jolies vers par ce grand poéte

    bisesssssssssssssssssssssssssssssss

     

    http://http-desert-des-mots.meilleurforum.com.over-blog.com/#

    14
    Sourour la Marocaine
    Mardi 13 Mars 2012 à 01:37
    Sourour la Marocaine
    <fieldset>
    • carte citation amitie029merci pour cette jolie  carte samia et amitiés à la famille

    </fieldset>
    13
    Vendredi 4 Mars 2011 à 00:06
    12
    Jeudi 3 Mars 2011 à 21:29
    jacques

    sans être que poussière et tant d'années,

    je suis qu'âme qui vit au rythme d'un diècle futur.

    Le matin, je me regarde dans cette glace

    et je vois cete bougie avec cette flamme

    qui s'éteint petit à petit.

    Parkinson ou autres souffrances intelectuels

    me rongeront tot ou tard,

    mais je suis toujours ddans mes charantaises

    entouré de ma descendance qui me bouscule, me bise

    tout en leur donnant mes deniers que j'ai économisé

    dans une vie passée mais si belle

    comparée au surmenage de ce jours.

    L'heure trotte plus dans ma tête 

    que sur cette pendule sans aiguille.

    Je rêve souvent de ce temps de jeunesse

    frivole partie de ma vie

    que je regarde maintenant quand on m'appelle "la vieille".

     

                    Appocalypse désire.  03/2011.   Stef.4703671179_cfcfe8103f.jpg

    11
    Dimanche 27 Février 2011 à 18:23

    j'ai des lacunes en poésie.....je m'aperçois que je ne connaissais pas ce texte....je vais réviser.....merci et belle soirée

    10
    Samedi 19 Février 2011 à 23:12
    morgane

    Beaudelaire poète maudit que j'aime beaucoup.. le spleen et "sois sage ô ma douleur et tiens toi plus tranquille

    Tu réclamais le soir il descend le voici...

    je t'embrasse mon ami Fathia et que ta nuit soit douce.

    Morgane-Anne.

    9
    Samedi 19 Février 2011 à 22:47
    LADY MARIANNE

    bonsoir Fathia
    un beau poème  que je ne connaissais pas -
    merci pour le partage
    je t'ai posté un colis - mais ne sais si ça te plaira
    bisous Lady Marianne

    8
    Samedi 19 Février 2011 à 22:35
    jacques

    douce être se posa devant moi,

    son hochement de sa tête me fit comprendre 

    que la curiosité n'était pas sa contrariété.

    Il tendit sa main vers la mienne,

    je la regarda, elle était différente mais riche de vérité.

    Je lui donna la mienne

    et nos sens se sont échangés.

    J'ai sentis comme une recherche, un sens à la vie.

    Sa main était chaude, mais difficile d'expliquer ma joie de cet instant.

    Puisse t-il avoir autant d'être à la quête du bien,

    sans que lumière devienne pierre.

    Chez moi, le soleil s'est refermé

    le moment de la délivrance entre nos deux âmes.

    Il repartis d'où il est venu, loin, très loin

    et je ne l'ai jamais revu.

    Je regarde souvant cette étoile,

    la seule tâche de présence 

    qui brille toujours même dans les mauvais moments

    qui me frappe souvent.

     

                    Appocalypse désire.  02/2011.   Stef.4355580211_c70a67a079.jpg

    7
    Evy
    Samedi 19 Février 2011 à 21:37
    Evy

    Bonsoir 

    Mon petit passage du soir ..pour vous souhaiter de beau rêves une douce nuit avec des bisous féerique Fée Evy

    hg9fttaq.gif

    6
    Samedi 19 Février 2011 à 11:32

    Une bien belle poésie !

    Amitiés + clic de la Colline,

    Joséphine.

    5
    Samedi 19 Février 2011 à 04:12

    ouhaou du grand baudelaire comme j'aime sans jamais me lasser

    merci encore

    bisous

    4
    Samedi 19 Février 2011 à 01:07
    Armide+Pistol

    Les générations présentes et  futures restent sensibles et touchés par ces vers.

    Bonne nuit à toi, Fathia.

    3
    Vendredi 18 Février 2011 à 18:53

    Bonsoir Fathia, 

    Il vient d'entrer dans ma bibliothèque, avec Tardieu... 

    bonne fin de semaine

    Bises

    2
    Vendredi 18 Février 2011 à 17:27
    Dominique BAUMONT

    Beaucoup de tendresse dans ce magnifique poème. Merci mon amie pour ce beau partage. Bisous. Dominique

    1
    Vendredi 18 Février 2011 à 14:49
    Mohamed Amine SEBBAN

    Les stupides mortels qui t'ont jugée amère…


    N’est ce pas rien que les stupides qui sont mortel ?

    Bon partage en tous cas !

    Si vous permettez que je vous fasse une suggestion aussi : pouvez-vous inclure les quatre derniers vers poétique à la fin de l’épopée « Les Misérables » de Victor Hugo dans u de vos articles ?

    Je ne veux pas le faire dans mon blog, car votre blog est plus « relié » au sujet !

    Merci et à bonne continuation ! 

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