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    Une histoire pieuse sur Saint Nicolas de Myre et Les trois petits enfants

    Bien que destinée aux enfants, une des légendes de Saint-Nicolas est plutôt effrayante. « Ils étaient trois petits enfants qui, s'en allaient glaner aux champs, » comme dit la chanson, « Perdus, ils demandèrent l'hospitalité chez un boucher qui ne trouva rien de mieux que de les tuer, les découper et les mettre au saloir.

     

    Saint-Nicolas vint à passer sept ans plus tard et demanda à son tour l'hospitalité. Il insista pour manger le petit salé préparé sept ans plus tôt. Le boucher s'enfuit et Saint-Nicolas ressuscita les trois enfants. »

     

    C'est donc une légende heureuse, mais néanmoins assez effrayante. Selon certaines traditions, le père Fouettard qui accompagne Saint-Nicolas serait en fait le boucher de l'histoire. Pour lui faire regretter son méfait, ce dernier l'aurait condamné à l'accompagner lors de sa distribution de récompenses, en lui assignant la tâche de punir les enfants désobéissants.

     

    Une morale de la comptine, peut-être plus tardive, mais plus heureuse, fait s'enfuir le boucher ; Saint-Nicolas l'interpelle et lui dit que s'il se repent, Dieu lui pardonnera.

     

    Selon certains, le père Fouettard est une invention des Messins lors du siège de leur ville par les Impériaux, en pleine période de festivité de la Saint-Nicolas en 1552 après la mise en place du protectorat Français. De là leur serait venue l'idée de se moquer de l'assiégeant, Charles Quint en le représentant sous les traits du boucher de la légende de Saint-Nicolas.

     

    Lors de sa naissance, Saint-Nicolas se serait tenu tout seul debout, bien droit sur ses jambes. Il s'agirait, de son tout premier miracle.

     

    Les trois petits enfants

     

    Il était trois petits enfants

    Qui s'en allaient glaner aux champs.

    S'en vont au soir chez un boucher.

    « Boucher, voudrais-tu nous loger ?

    Entrez, entrez, petits enfants,

    Il y a de la place assurément.»

     

    Ils n'étaient pas sitôt entrés,

    Que le boucher les a tués,

    Les a coupés en petits morceaux,

    Mis au saloir comme pourceaux.

     

    Saint Nicolas au bout d'sept ans,

    Saint Nicolas vint dans ce champ.

    Il s'en alla chez le boucher :

    «Boucher, voudrais-tu me loger ?»

     

    « Entrez, entrez, saint Nicolas,

    Il y a d'la place, il n'en manque pas.»

    Il n'était pas sitôt entré,

    Qu'il a demandé à souper.

     

    « Voulez-vous un morceau d'jambon ?

    Je n'en veux pas, il n'est pas bon.

    Voulez vous un morceau de veau ?

    Je n'en veux pas, il n'est pas beau !

     

    Du p'tit salé je veux avoir,

    Qu'il y a sept ans qu'est dans l'saloir.

    Quand le boucher entendit cela,

    Hors de sa porte il s'enfuya.

     

    « Boucher, boucher, ne t'enfuis pas,

    Repens-toi, Dieu te pardonn'ra.»

    Saint Nicolas posa trois doigts.

    Dessus le bord de ce saloir :

     

    Le premier dit: « J'ai bien dormi !»

    Le second dit: « Et moi aussi !»

    Et le troisième répondit :

    « Je croyais être en paradis !»


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    La véritable histoire du père noël

    Le père noël est américain. Enfin…presque. Sous sa forme moderne «  Petit Papa Noël » nous vient en effet d’outre-Atlantique. Mais au  départ de l’action, les Etats-Unis n’étaient absolument pas concernés. D’ailleurs, ils n’existaient même pas.

    Comment Saint-Nicolas devint Santa Claus ? Au Ive Siècle, sur la côte sud de la Turquie, dans l’ancienne ville de Myre. Là-bas, comme dans toutes les villes chrétiennes, un bon petit évêque faisait régner la paix perpétuelle de Dieu. Il se nommait Nicolas et il devint malgré lui un martyr, puis une légende, et finalement un Saint. Le jour de sa mort devint l’occasion d’un véritable culte : le 6 décembre, on fête la Saint-Nicolas. Et comme par hasard, les principales légendes qui lui sont associées  concernent des enfants, qu’il aurait sauvés de morts affreuses ou de prostitutions infâmantes.

    La Saint-Nicolas est donc une fête des enfants, à qui l’évêque rend visite dans la nuit du 6 décembre pour leur offrir des cadeaux. S’ils ont été sages ! le culte de l’ancien évêque turc, après plus de 700 ans, atteint la Lorraine. De là, il se répand dans tout le Nord et l’Est de la France, puis dans les actuels Pays-Bas, en Belgique et en Allemagne. C’est un siècle plus tard que l’Histoire rejoint l’Amérique.

    L’histoire moderne du Père Noël peut commencer. Pendant longtemps, les Anglais continuent de fêter Santa Claus le 6 Décembre, puis la naissance de Jésus le  25. Mais après tout, ce sont deux fêtes consacrés aux enfants à trois semaines d’intervalle. Autant n’en faire qu’une…Peu à peu, les Anglais transportent donc Santa  au 25 décembre et le laissent libre de venir offrir des cadeaux aux bambins.

    Mais aux Etats-Unis d’Amérique, on comprend très vite que, pour plaire aux enfants, il faut les faire rêver. C’est pourquoi, ce 23 décembre 1823, le journal Sentinel de la ville de Troy (état de New York) publie un joli petit conte de Noël tout mignon, d’abord anonyme puis attribué à Clement Clarke Moore. Dans ce poème, intitulé "A visit from Saint Nicholas", Moore présente ledit Saint comme un bonhomme joufflu, l’air gentil et bien nourri, habillé en fourrure, portant barbe soyeuse et véhiculé par un traîneau tiré par huit rennes.

    Le gros bonhomme en rouge et Blanc

    Une image un peu plus enthousiasmante que celle du pauvre vieux traîné par sa mule agonisante…Le poème devient rapidement célèbre, se propage à travers les Etats-Unis puis, après traductions multiples, se disperse dans le monde entier. La légende internationale du Père Noël prend forme. Un des premiers pays touchés sera l’Angleterre, qui associera le Santa Claus américain à ses anciennes traditions pour créer un Father Christmas dès les années 1850.

    L’apparence physique décrite par Moore est ensuite concrétisée par une série de dessins signés par Thomas Nast, caricaturiste pour le Harper’s Illustrated Weekly de New York. Dès le premier dessin, réalisé le 3 janvier 1863, Santa Claus ressemble bien plus à un lutin qu’à un évêque.

    Dans les années 1920, la société Coca-Cola se lance dans une campagne de pub afin d’encourager les consommateurs à se désaltérer en toute saison. Pour les arguments d’hiver, on choisit le personnage le plus représentatif de la saison : Santa Claus. A l’origine, il est représenté dans sa tenue traditionnelle de lutin, conforme aux dessins de Nast. Puis, à partir de 1931, la société fait appel à l’illustrateur Haddon Sundblom, à qui on demande de remodeler l’image du Santa Claus publicitaire. Et ce bon Haddon nous dessine un bonhomme gras et joufflu, rougeaud, barbu, sympathique et forcément assoiffé. Il est habillé de rouge et blanc, les couleurs… de Coca-Cola. Et voilà. Le Père Noël moderne est là. Officiel.

    Les Cartes Virtuelles de Noël

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