• La Chanson De La Terre

     

    Qu'en est-il du lever du soleil

    Qu'en est-il de la pluie

    Qu'en est-il de toutes les choses

    Que tu as dit que nous devions gagner

    Qu'en est-il des champs de bataille

    A notre époque... . C’est fou

    Qu'en est-il de toutes les choses

    Que tu as dit être les tiennes et les miennes

    Ne vous êtes vous jamais arrêté pour voir

    Tout le sang que nous avons répandu précédemment

    Ne vous êtes vous jamais arrêté pour voir

    La Terre qui pleure et les rivages éplorés ?

     

    Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah

    Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah

     

    Qu'avons-nous fait au monde

    Regarde ce que nous avons fait

    Qu'en est-il de toute la paix

    Que tu as promis à ton fils unique

    Qu'en est-il des champs fleuris

    A notre époque... . c'est fou

    Qu'en est-il de tous les rêves

    Que tu disais être les tiens et les miens

    Ne vous êtes vous jamais arrêté pour voir

    Tous les enfants morts de la guerre

    Ne vous êtes vous jamais arrêté pour voir

    La Terre qui pleure et les rivages éplorés

     

    Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah

    Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah

     

    Je rêvais

    Je jetais un coup d'oeil au-delà des étoiles

    Maintenant je ne sais pas où nous sommes

    Bien que je sache que nous avons dérivé bien loin

     

    Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah

    Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah

    Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah

    Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah

     

    Hey, qu'en est-il d'hier

    (Qu'en est-il de nous)

    Qu'en est-il des mers

    (Qu'en est-il de nous)

    Les cieux sont en train de s'effondrer

    (Qu'en est-il de nous)

    Je ne peux plus respirer

    (Qu'en est-il de nous)

    Qu'en est-il de la Terre saignante

    (Qu'en est-il de nous)

    Ne pouvons-nous pas sentir ses blessures

    (Qu'en est-il de nous)

    Qu'en est-il de la valeur de la nature

    (ooo, ooo)

    C'est le nombril de notre planète (1)

    (Qu'en est-il de nous)

    Qu'en est-il des animaux

    (Qu'en est-il de ça)

    Nous avons changé les royaumes en poussière

    (Qu'en est-il de nous)

    Qu'en est-il des éléphants

    (Qu'en est-il de nous)

    Avons nous perdu leur confiance

    (Qu'en est-il de nous)

    Qu'en est-il des baleines sanglotantes

    (Qu'en est-il de nous)

    Nous ravageons les mers

    (Qu'en est-il de nous)

    Qu'en est-il des chemins forestiers

    (ooo, ooo)

    Brûlés malgré nos appels

    (Qu'en est-il de nous)

    Qu'en est-il de la Terre Sainte

    (Qu'en est-il de ça)

    Déchirée par la croyance

    (Qu'en est-il de nous)

    Qu'en est-il de l'homme commun

    (Qu'en est-il de nous)

    Ne pouvons-nous pas le rendre libre

    (Qu'en est-il de nous)

    Qu'en est-il des enfants mourant

    (Qu'en est-il de nous)

    Ne pouvons-nous pas les entendre pleurer

    (Qu'en est-il de nous)

    Où nous sommes-nous trompés

    (ooo, ooo)

    Que quelqu'un me dise pourquoi

    (Qu'en est-il de nous)

    Qu'en est-il des bébés

    (Qu'en est-il de ça)

    Qu'en est-il des jours

    (Qu'en est-il de nous)

    Qu'en est-il de toutes leurs joies

    (Qu'en est-il de nous)

    Qu'en est-il de l'homme

    (Qu'en est-il de nous)

    Qu'en est-il de l'homme pleurant

    (Qu'en est-il de nous)

    Qu'en est-il d'Abraham

    (Qu'en est-il de nous)

    Que dire de plus sur la mort

    (ooo, ooo)

    Nous en foutons-nous ?

     

    Aaaaaaaaah Aaaaaaaaah


     


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  • En 1908, la reine d’Angleterre décréta que les dames de la cour n’orneraient plus leurs chapeaux de plumes d’aigrette. Les aigrettes sont des oiseaux qui ressemblent à des hérons et dont la tête est ornée d’un faisceau de longues plumes blanches. Pour obéir à la reine, les dames de la cour renoncèrent aux plumes d’aigrette et toutes les femmes du pays, pour être à la mode, suivirent leur exemple. Ainsi, grâce à un caprice royal, les aigrettes furent sauvées de l’extermination.

     

    Pourquoi ne pas suivre cet exemple, ceux qui gouvernent un état, ceux qui ont le pouvoir, les gens haut placés qui dictent la mode, ils peuvent arrêter ce massacre en interdisant le commerce de la fourrure, si les riches aussi pourraient prendre conscience de ce problème, ils pourraient épargner ce massacre à des animaux innocents en arrêtant d’acheter des objets, ou des habits faits de fourrure.

     

    On trouve facilement de nos jours des chaussures ou de vêtements en matière synthétique en imitation de fourrure. Pourquoi ne pas s’en contenter ? Pourquoi ne pas se contenter d'être habillé simplement, être beau avec des vêtements simples.

     

    Si nous agissons ainsi, bien des animaux sauvages seront sauvés. Je n’arrive pas à comprendre comment on peut apprécier le luxe et la douceur d’un manteau de fourrure sans penser que cette peau était arrachée d’un corps d’un animal, avec une telle sauvagerie, une telle barbarie, pour s’enrichir avec l’argent des clients fortunés, une étrange mode bien cruelle. On continue sans avoir aucune indignation de massacrer des animaux et dépouiller de leur peau, quand est-ce que le monde changera-t-il à ne pas être égoïste ?

    Pour s’enrichir avec une vraie fourrure, les meurtriers des animaux ont crée même des élevages de visons, qui seront destinées à être tuées uniquement pour leur peau : en Europe, la fourrure d'élevage est majoritairement produite en Europe qui fournit 70% des visons et 63% des renards qui sont les espèces les plus répandues avec le chinchilla. L'Union européenne compte 6000 fermes familiales qui sont réparties dans 16 pays différents, essentiellement au Danemark, en Finlande, Norvège et aux Pays-Bas. Le Danemark est le premier pays producteur de vison d'élevage avec 32 % de la production mondiale.

     

    Le massacre continue de nos jours, des tigres, des léopards, des loutres, des bébés phoques et des crocodiles …sont abattus tous les jours pour faire des manteaux, des dessus-de-lit, des chaussures ou des ceintures et aujourd'hui l’Europe et d’autres pays importent des vestes et manteaux en partie confectionnés à l'aide de poils de chiens ou de chats importés de Chine…Une mode bien cruelle qui continue toujours pour le plaisir de la mode.

    © Samia Nasr


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