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Biographie d'Omar KHAYYAM
L'écrivain et savant persan musulman Ghiyath ed-din Abdoul Fath Omar Ibn Ibrahim al-Khayyām Nishabouri, plus connu sous le nom d'Omar Khayyām ou de Khayyām serait né le 18 mai 1048 à Nichapur en Perse (actuel Iran) et mort le 4 décembre 1131.
On peut aussi trouver son nom orthographié "Omar Khayam" comme dans les traductions de Armand Robin (1958) ou de M. F. Farzaneh et Jean Malaplate (dans l'édition critique de Sadegh Hedayat (Corti, 1993).
Biographie
La vie de Khayyam est entourée de mystère, et peu de sources sont disponibles pour nous permettre de la retracer avec précision. Les chercheurs pensent généralement qu'Omar Khayyam est né dans une famille d'artisans de Nichapur (son père était probablement fabriquant de tentes). Il a passé son enfance dans la ville de Balhi, où il étudie sous la direction de Sheik Mohammad Mansuri, un des chercheurs les plus célèbres de son temps. Dans sa jeunesse, Omar Khayyām étudie aussi sous la direction de Imam Mowaffak de Nishapur, considéré comme le meilleur professeur du Khorasan.
La légende dit, qu'Abou-Ali-Hassan (Nizam al-Mulk) et Hassan ibn al-Sabbah étudiaient alors également sous la direction de ce maître ; ce qui allait donner lieu à une sorte de pacte légendaire entre les trois hommes. La croyance populaire voulait que tout jeune homme qui étudiait sous les ordres de cet éminent Imam connaitrait un jour bonheur et honneur. Les trois étudiants, étant devenus amis, auraient alors fait le serment suivant : « Celui d'entre nous qui atteindra la gloire ou la fortune devra partager à égalité avec les deux autres ». Cette alliance légendaire reste toutefois bien improbable lorsqu'on sait que Nizam al-Mulk était de 30 ans l'ainé d'Omar et qu'hassan-ibn-Sabbah devait avoir au moins 10 ans de plus que Khayyam.
Après que Nizam al-Mulk soit devenu grand vizir de Perse, les deux autres vont le voir. Hassan Sabbah, qui est ambitieux, demande une place au gouvernement, qu'il obtient immédiatement et dont il se servit plus tard pour essayer de prendre le pouvoir à la place de son bienfaiteur. Ce n'est qu'après s'être fait éliminer suite à cette tentative qu'il devient le chef des Hashishins. Khayyam, qui est moins ambitieux, ne demande pas de poste officiel, mais juste un endroit pour vivre, étudier la science et prier. Il reçoit alors une pension de 1 200 mithkals d'or de la part du trésor royal ; et cette pension lui permet de vivre jusqu'à la fin de sa vie.
Le nom de Khayyam
Si on le déchiffre avec le système abjad, le résultat donne al-Ghaqi, le dissipateur de biens, expression qui dans la terminologie soufie est attribuée à "celui qui distribue ou ignore les biens du monde constituant un fardeau dans le voyage qu'il entreprend sur le sentier soufi" (Omar Ali-Shah) .
Khayyam, qui cousait les tentes de l'intelligence,
Dans une forge de souffrances tomba, subitement brûla;
Des ciseaux coupèrent les attaches de la tente de sa vie;
Le brocanteur de destins le mit en vente contre du vent.
Omar Khayyam, Rubayat, éditions Poésie/Gallimard (Trad. Armand Robin).
Mathématicien et astronome
Omar Khayyâm est considéré comme "l'un des plus grands mathématiciens du Moyen Age" mais ses travaux algébriques ne furent connus en Europe qu'au XIXe siècle .
Dans ses Démonstrations de problèmes d'algèbre de 1070, Khayyam démontre que les équations cubiques peuvent avoir plus d’une racine. Il fait état aussi d’équations ayant deux solutions, mais n'en trouve pas à trois solutions. C'est le premier mathématicien qui ait traité systématiquement des équations cubiques, en employant d'ailleurs des tracés de coniques pour déterminer le nombre des racines réelles et les évaluer approximativement. Outre son traité d'algèbre, Omar Khayyâm a écrit plusieurs textes sur l'extraction des racines cubiques et sur certaines définitions d'Euclide, et a construit des tables astronomiques connues sous le nom de Zidj-e Malikshahi
Directeur de l'observatoire d'Ispahan en 1074, il réforme, à la demande du sultan Malik Shah, le calendrier persan (la réforme est connue sous le nom de réforme Jelaléenne). Il introduit une année bissextile et mesure la longueur de l’année comme étant de 365,24219858156 jours. Or la longueur de l’année change à la sixième décimale pendant une vie humaine. L'année djélaléenne est plus exacte que l'année grégorienne créée, cinq siècles plus tard. À la fin du XIXe siècle, l'année fait 365,242196 jours et aujourd’hui 365,242190 jours.
Poète et philosophe
Ses poèmes sont appelés « Rubaïyat », ce qui signifie « Quatrains ». Les quatrains de Khayyam, s'ils semblent pouvoir se passer de commentaires, recèlent, selon Idries Shah, des perles mystiques, faisant de Khayyam un soufi. Il aurait prôné l'ivresse de Dieu, et se disait infidèle mais croyant. Au delà du premier degré hédoniste, les quatrains auraient donc selon ce commentateur une dimension mystique.
Dans la pratique, si l'on s'en tient au texte, Khayyam se montre bel et bien fort critique vis-à-vis des religieux - et de la religion - de son temps. Quant au vin dont la mention revient fréquemment dans ses quatrains, le contexte où il se place constamment (agréable compagnie de jeunes femmes ou d'échansons, refus de poursuivre la recherche de cette connaissance que Khayyam a jadis tant aimée) ne lui laisse guère de latitude pour être allégorique.
On ne peut donc que constater l'existence de ces deux points de vue. Traduction de F. Toussaint pour les quatrains ci-après.
Chagrin et désespoir
En ce monde, contente-toi d'avoir peu d'amis.
Ne cherche pas à rendre durable
La sympathie que tu peux éprouver pour quelqu'un.
Avant de prendre la main d'un homme,
Demande-toi si elle ne te frappera pas, un jour.
Tu peux sonder la nuit qui nous entoure.
Tu peux foncer sur cette nuit... Tu n'en sortiras pas.
Adam et Ève, qu'il a dû être atroce, votre premier baiser,
Puisque vous nous avez créés désespérés !
Lucidité et scepticisme
Contente-toi de savoir que tout est mystère :
La création du monde et la tienne,
La destinée du monde et la tienne.
Souris à ces mystères comme à un danger que tu mépriserais.
Ne crois pas que tu sauras quelque chose
Quand tu auras franchi la porte de la Mort.
Paix à l'homme dans le noir silence de l'Au-Delà !
Sagesse et épicurisme
Au printemps, je vais quelquefois m'asseoir à la lisière d'un champ fleuri.
Lorsqu'une belle jeune fille m'apporte une coupe de vin,
Je ne pense guère à mon salut.
Si j'avais cette préoccupation, je vaudrais moins qu'un chien.
Luths, parfums et coupes,
Lèvres, chevelures et longs yeux,
Jouets que le Temps détruit, jouets !
Austérité, solitude et labeur,
Méditation, prière et renoncement,
Cendres que le Temps écrase, cendres !
C'est sur cette 170e pièce, comme en conclusion de ce qui précède, que se termine le recueil.
Distance par rapport à l'islam orthodoxe
Autrefois, quand je fréquentais les mosquées,
Je n'y prononçais aucune prière,
Mais j'en revenais riche d'espoir.
Je vais toujours m'asseoir dans les mosquées,
Où l'ombre est propice au sommeil.
« Allah est grand ! ». Ce cri du moueddin ressemble à une immense plainte.
Cinq fois par jour, est-ce la Terre qui gémit vers son créateur indifférent ?
Puisque notre sort, ici-bas, est de souffrir puis de mourir,
ne devons-nous pas souhaiter de rendre le plus tôt possible à la terre notre corps misérable ?
Et notre âme, qu'Allah attend pour la juger selon ses mérites, dites-vous ?
Je vous répondrai là-dessus quand j'aurai été renseigné par quelqu'un revenant de chez les morts.
Une notoriété universelle; une image ambiguë
Des agnostiques occidentaux voient en lui un de leurs frères né trop tôt, tandis que certains musulmans perçoivent plutôt chez lui un symbolisme ésotérique, rattaché au soufisme.
Khayyam indiquerait, comme le fera Jalal Ud Din Rumi plus tard, que l'homme sur le chemin de Dieu n'a pas besoin de lieu dédié pour vénérer son Dieu, et que la fréquentation des sanctuaires religieux n'est ni une garantie du contact avec Dieu, ni un indicateur du respect d'une discipline intérieure.
Cette vision de Khayyam explique que certains de ces quatrains aient été censurés par le régime actuel iranien qui n'apprécie pas cette vision "libérale" de l'islam.
Il est à noter que cette vision ésotérique de Khayyam est aussi farouchement combattue par ceux qui voient en lui un précurseur des philosophies matérialistes ultérieures. En effet, si certains ont pu voir dans l'usage qu'il fait de la figure du vin, une sorte de manne céleste, un présage divin, d'autres réfutent cette interprétation (au premier rang desquels Sedagh Hedayat) et le considèrent comme un véritable matérialiste, chantre de la liberté individuelle et défenseur de l'individualité face au destin. L'apologie de la jouissance dans certains de ses quatrains va dans ce sens, encore une fois controversée.
Les traductions
Controverses autour des manuscrits et des traductions
La diversité des manuscrits, et leur authenticité, ainsi que la connaissance de la langue et de la Perse du XIe montrent les difficultés d'une traduction. Marguerite Yourcenar dit à ce propos : « Quoi qu'on fasse, on reconstruit toujours le monument à sa manière. Mais c'est déjà beaucoup de n'employer que des pierres authentiques ». Armand Robin dresse une liste de ces pierres dans Ce qu'en 1958 on peut savoir sur les « quatrains » d'Omar Khayam lors de sa traduction (cf. Bibliographie).
Manuscrit de 1460 de la "Bodleian Library" d'Oxford, soit 158 quatrains traduits, en anglais par Fitzgerald (1859), en français par Charles Grolleau (1909). Une centaine de ces quatrains sont incertains.
Manuscrit de 464 quatrains traduits en français par J.-B. Nicolas (1861).
Manuscrit d'Istambul, 375 quatrains étudiés fin XIXe début XXe s.
Manuscrit de Lücknow, 845 quatrains étudiés fin XIXe début XXe s.
Manuscrit de 1259 dit de "Chester-Beatty", du scribe Mohammed al Qâwim de Nichapour, 172 quatrains traduits en français par Vincent Monteil (1983).
Manuscrit de 1207 dit de "Cambridge", acheté en 1950. Anthologie de 250 quatrains traduits par le professeur Arthur J. Arberry (1952, il avait expertisé le manuscrit "Chester-Beatty".
Manuscrit de 1153 découvert "dans une immense bibliothéque familiale", 111 quatrains traduits en anglais par Omar Ali-Shah "de langue maternelle persanne, soufi..." (1964).
Les traductions et interprètations.
Le fait que les rubaiyat soient un recueil de quatrains -qui peuvent être sélectionnés et réarrangés subjectivement afin de démontrer une interprétation ou une autre - a mené à des versions qui diffèrent grandement. J.-B. Nicolas a pris le parti de dire que Khayyam se considère clairement comme un soufi. D'autres y ont vu des signes de mysticisme, ou même d'athéisme, et d'autres au contraire le signe d'un Islam dévôt et orthodoxe. Fitzgerald a donné au Rubaiyat une atmosphère fataliste, mais s'il est dit qu'il a adouci l'impact du nihilisme de Khayyam et de ses préoccupations de la mort et de la non permanence de toute chose. La question de savoir si Khayyam était pour ou contre la consommation de vin serait même pour certains controversée !
Les quatrains de Khayyâm font l'objet de quelques controverses de traduction ainsi que d'éditions. En Europe, Fitzgerald et Toussaint sont les références les plus courantes. Il est cependant difficile, comme dans toute traduction poétique, de rendre tout le sens original des vers. Le sens mystique de cette poésie peut échapper au non-spécialiste. Quant à Fitzgerald, il combine parfois des quatrains distincts pour rendre possible une rime (Toussaint, mécontent de la traduction de Fitzgerald, préfère une prose à laquelle il donne un souffle poétique).
Le contenu original du recueil de quatrains de Kayyâm est aussi soumis à de vastes débats. En effet, la tradition attribue plus de 1000 quatrains à Khayyam; alors que la plupart des chercheurs ne lui en attribuent avec certitude que 50, avec environ 200 autres quatrains soumis à controverse. Chez Toussaint et Fitzgerald, le nombre est de 170.
Le gouvernement iranien a fait paraître dans les années 1980 la liste des quatrains qu'il reconnait officiellement.
La découverte d'Omar Khayyâm en Occident suite aux traductions d'Edward Fitzgerald
Ce fut la traduction anglaise d'Edward Fitzgerald qui fit connaître au grand public, en 1859, l'œuvre poétique de Khayyam et qui servit de référence aux traductions dans beaucoup d'autres langues.
Fitzgerald dut effectuer un choix parmi les mille poèmes attribués à Khayyam par la tradition, car le genre littéraire qu'il avait inauguré avait connu un tel succès que l'on employait le terme générique khayyam pour désigner toute lamentation désabusée sur la condition humaine. Fitzgerald établit quatre éditions des quatrains comprenant entre 75 et 110 quatrains. Etonnamment, c'est encore souvent une des compilations établies par Fitzgerald qui sert de référence à une grande partie des autres traductions.
Les traductions de Fitzgerald sont encore très discutées, notamment dans ce qui concerne leur authenticité, Fitzgerald ayant profité de ces traductions pour réécrire totalement des passages hors de l'esprit du poète original, comme la plupart des traducteurs de l'époque le faisaient. Ainsi, Omar Ali-Shah prend l'exemple du premier quatrain afin de montrer les étonnantes divergences de sens entre la traduction anglaise et la traduction littérale française.
Texte persan en caractères latins Traduction anglaise de Fitzgerald Traduction française d'après Fitzgerald
I.
Khurshid kamândi sobh bar bâm afgand
Kai Khusro i roz bâdah dar jâm afgand
Mai khur ki manadi sahri gi khizân
Awaza i ishrabu dar ayâm afgand.
I.
Awake ! for Morning in the Bowl of Night
Has flung the Stone that puts the Stars to Flight :
And Lo ! the Hunter of the East has caught
The Sultan's Turret in a Noose of Light
I.
Réveille-toi ! Car le matin, dans le bol de la nuit,
A jeté la pierre qui met en fuite les étoiles :
Et voyez ! Le chasseur de l'est a saisi
La tourelle du sultan dans un nœud de lumière.
Texte persan en caractères latins Traduction française du texte anglais d'Omar Ali-Shah
I.
Khurshid kamândi sobh bar bâm afgand
Kai Khusro i roz bâdah dar jâm afgand
Mai khur ki manadi sahri gi khizân
Awaza i ishrabu dar ayâm afgand.
I.
Tandis que l'Aube, héraut du jour chevauchant tout le ciel,
Offre au monde endormi un toast "Au Vin"
Le Soleil répand l'or matinal sur les toits de la ville -
Royal Hôte du jour, remplissant sa cruche.
La traduction du persan en français de l'orientaliste Franz Toussaint
L'orientaliste Franz Toussaint préféra effectuer une nouvelle traduction depuis le texte original persan plutôt que l'anglais, avec le parti-pris de ne pas chercher à traduire les quatrains en quatrains, mais dans une prose poétique qu'il estimait plus fidèle. Sa traduction française, composée de 170 quatrains, a été contestée par les uns, défendue par d'autres avec vigueur. Aujourd'hui, après la disparition des Éditions d'art Henri Piazza qui l'ont largement diffusée entre 1924 et 1979, cette traduction fait elle-même l'objet de traductions dans d'autres langues. Toussaint, décédé en 1955, n'a pas été témoin de ce succès.
Le dilemme des traducteurs
Quelques quatrains semblent échapper à toute traduction définitive, en raison de la complexité de la langue persane. Ainsi, Khayyam mentionne un certain Bahram (probablement Vahram V Gour) qui de son vivant prenait grand plaisir à attraper des onagres (Bahram ke Gour migerefti hame 'omr) et ajoute laconiquement que c'est la tombe qui a attrapé Bahram. Les mots onagre et tombe sont phonétiquement voisins en farsi, avec une phonie ressemblant à gour (Didi keh chegune gour bahram gereft).
L'édition récente de la traduction française des quatrains par Omar Ali-Shah critique la plupart des traductions antérieures à commencer par celle de Fitzgerald ou certaines traductions françaises. Selon Omar Ali-Shah, le persan des quatrains de Khayyâm se réfère constamment au vocabulaire soufi et a été injustement traduit dans l'oubli des sens spirituels. Ainsi il affirme que le "Vin" de Khayyâm est un vin spirituel, que la Tariqa est la Voie (sous entendue au sens soufi de chemin mystique vers Dieu) et non la "route" ou "route secondaire", présente selon lui dans certaines traductions sans qu'il précise lesquelles. Néanmoins les quatrains laissant paraître un scepticisme désabusé ne trouvent dans cette optique aucune explication.
On ne sait si la traduction effectuée par l'Imprimerie nationale est fidèle, mais elle ne contient pour sa part pas de métrique suggérant (ou "rendant") l'effet d'un travail poétique.
Khayyâm l'inspirateur
Omar Khayyâm, depuis sa découverte en Occident, a exercé une fascination récurrente sur des écrivains européens comme par exemple sur Marguerite Yourcenar, qui confessait "une autre figure historique (que celle de l'empereur Hadrien) m'a tentée avec une insistance presque égale: Omar Khayyam... Mais (sa) vie... est celle du contemplateur, et du contempteur pur" tout en ajoutant, avec une humilité qui fait défaut à beaucoup de "traducteurs", "D'ailleurs, je ne connais pas la Perse et n'en sais pas la langue".
Il inspira aussi le roman Samarcande d'Amin Maalouf.
Musicalement, il inspira également les compositeurs suivants :
Sir Granville Bantock : Omar Khayyam, grande symphonie pour solistes, choeurs et orchestre
Jean Cras : Roubayat, cycle de mélodies
Sofia Goubaïdoulina : Roubayat, cycle de mélodies.
Divers
Un cratère lunaire a été baptisé de son nom en 1970.
L'astéroïde 3095 Omarkhayyam a été nommé en son honneur en 1980.
Bibliographie
Les Quatrains d'Omar Khâyyâm, traduits du Persan et présentés par Charles Grolleau, Ed. Charles Corrington, 1902. (Rééd. Ed. Champ libre / Ivrea, 1980). (Rééd. Editions 1001 Nuits, 79p., 1995).
Rubayat Omar Khayam, traduction d'Armand Robin (1958), (Rééd. Préf. d'André Velter, Poésie/Gallimard, 109p., 1994).
"Quatrains Omar Khayyâm suivi de Ballades Hâfez", Poèmes choisis, traduits et présentés par Vincent Monteil, bilingue Calligraphies de Blandine Furet, 171p., Coll. La Bibliothèque persane, Ed. Sindbad, 1983.
Les Chants d'Omar Khayyâm, édition critique, traduits du Persan par M. F. Farzaneh et Jean Malaplate, Editions José Corti, 1993.
Les Chants d'Omar Khayam, traduits du Persan par Sadegh Hedayat, Editions José Corti, 1993.
Quatrains d'Omar Khayyâm, édition bilingue, poèmes traduits du persan par Vincent-Mansour Monteil, Editions Actes Sud, Collection Babel, 1998.
Cent un quatrain de libre pensée d'Omar Khayyâm, édition bilingue, traduit du persan par Gilbert Lazard, Editions Gallimard, Connaissance de l'Orient, 2002.
Les quatrains d'Omar Khayyâm, traduction du persan & préf. d'Omar Ali-Shah, trad. de l'anglais par Patrice Ricord, Coll. Spiritualités vivantes, Albin Michel, 146p., 2005
Source : Wikipedia
« Oeuvre poètique: Le don dans " Le Prophète" de Khalil GibranPoème d'amour: Main à la main de Samia Nasr »
Tags : khayam, quatrain, traduction, omar, persan
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