• Extraitde poésie arabe: Adieu de DHOU'L-ROUMMAH

    Adieu

     

    O Mayya! Tes lèvres par un orfèvre ciselées,

    Après le sommeil, et ton corps, tendre rameau brisé!

     

    Je revois les deux prunelles, un cou gracile et blanc;

    Je revois les flancs alanguis où affleure le sang,

     

    Uniques, tirant la poursuite, au mépris des gazelles...

    Nous tuant sans pitié, sous le blâme et la réprimande.

     

    Elle a vu ma pâleur, elle a vu mes rides multiples,

    Après les injures du temps et du siècle superbe,

     

    Dépouillant tout mon corps de sa frondaison de jeunesse;

    Feuilles mortes, quand on agite un rameau nu, qui tombent...

     

    Ou plutôt j'ai rompu l'étreinte, acceptant le refus,

    Et la soeur des Banou-Labîd en a été surprise.

     

    DHOU'L-ROUMMAH (117-735)

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  • Commentaires

    3
    Jeudi 10 Septembre 2009 à 13:01
    carambaolé
    Bonjour samia,je me promène un peu dans tes jardins et me régalant de ces beaux fruits
    Des poèmes un peu coquin mais rempli de délicatesse
    toutes mes amitiés
    2
    Lundi 15 Juin 2009 à 07:34
    Oh oui ils sont beaux ces poémes arabe,j'aime bien.Merci de nous les faire connaitre.
    1
    Dimanche 14 Juin 2009 à 22:01
    Nany
    Très jolie poésie, merci pour ce partage.
    Bisous
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