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Extraitde poésie arabe: Adieu de DHOU'L-ROUMMAH
Adieu
O Mayya! Tes lèvres par un orfèvre ciselées,
Après le sommeil, et ton corps, tendre rameau brisé!
Je revois les deux prunelles, un cou gracile et blanc;
Je revois les flancs alanguis où affleure le sang,
Uniques, tirant la poursuite, au mépris des gazelles...
Nous tuant sans pitié, sous le blâme et la réprimande.
Elle a vu ma pâleur, elle a vu mes rides multiples,
Après les injures du temps et du siècle superbe,
Dépouillant tout mon corps de sa frondaison de jeunesse;
Feuilles mortes, quand on agite un rameau nu, qui tombent...
Ou plutôt j'ai rompu l'étreinte, acceptant le refus,
Et la soeur des Banou-Labîd en a été surprise.
DHOU'L-ROUMMAH (117-735)
Tags : rameau, revois, adieu, sans, dhou
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Commentaires
Oh oui ils sont beaux ces poémes arabe,j'aime bien.Merci de nous les faire connaitre.
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Des poèmes un peu coquin mais rempli de délicatesse
toutes mes amitiés