• Hommage: SOEUR EMMANUELLE, la « petite sœur des chiffonniers »

    Biographie de SOEUR EMMANUELLE

    Sœur Emmanuelle, née Madeleine Cinquin, souvent surnommée la « petite sœur des chiffonniers », est une religieuse et écrivain belge née le 16 novembre 1908 à Bruxelles (Belgique) et décédée le 20 octobre 2008 à Callian (Var) en France. Elle est connue pour ses œuvres caritatives en Égypte auprès des enfants et est un symbole, dans l'opinion française, de la cause des déshérités.

    Jeunesse
    Elle partage ses années d'enfance et de jeunesse entre Paris, Londres et Bruxelles, lesquelles sont marquées par la mort de son père, noyé sous ses yeux sur la côte d'Ostende lorsqu’elle a 6 ans. C'est à 20 ans que Madeleine Cinquin décide de rentrer au couvent malgré l'opposition de sa mère. A 23 ans, après des études de sciences philosophiques et religieuses, elle prononce ses vœux de religieuse dans la congrégation Notre-Dame de Sion et devient Sœur Emmanuelle.

    Sœur Emmanuelle enseigne les lettres au Lycée Notre-Dame de Sion à Istanbul en Turquie et ensuite en Tunisie. Tout au long de ces années, elle ressent le désir de se mettre au service des exclus. Elle sensibilise ses élèves, de condition aisée, aux difficultés des populations démunies de leur pays. Elle enseigne à Alexandrie et s’attache beaucoup à l’Égypte.

    Engagement au Caire
    En 1971, à l’âge de la retraite, elle décide de partager la vie des plus pauvres, les chiffonniers du Caire, en Égypte. Guidée par ses valeurs : la foi en l'Homme, le Respect de l'autre et la Justice, elle parvient à s'intégrer dans leur communauté.

    En travaillant en collaboration avec les chiffonniers, elle contribue à améliorer leurs conditions de vie. Ses priorités vont à la santé et à l’éducation des enfants. En quelques années, des dispensaires, des écoles et des jardins d'enfants sont construits.

    Elle rencontre en 1976 Sarah Ayoub Ghattas (sœur Sarah), alors jeune et dynamique supérieure d'un couvent copte orthodoxe, francophone, issue d'une famille de la bourgeoisie qui la rejoint et devient l'âme de la communauté. Grâce à sœur Sarah, « la maison étant tenue », sœur Emmanuelle peut parcourir le monde pour récolter des fonds grâce à ses dons d'oratrice et sa personnalité chaleureuse.

    Association Sœur Emmanuelle
    Pour la soutenir dans ses actions, elle fonde sa propre association, en 1980 : ASMAE - Association Sœur Emmanuelle. Pragmatique, elle veut professionnaliser ses actions et assurer sa relève. Sous son impulsion, l'association développe ses actions dans d'autres pays.

    Retraite

    En 1993, à la demande de ses supérieures, Sœur Emmanuelle quitte définitivement l'Égypte et rejoint sa communauté en France. Elle continue de se battre pour plus de solidarité. Elle écrit des livres (Chiffonnière avec les chiffonniers, Richesse de la pauvreté, Vivre, à quoi ça sert ?), rencontre des jeunes dans les lycées et les écoles, s'occupe également de l'association Les Amis de Paola en aide aux SDF et donne des conférences aux côtés de son association pour sensibiliser le public à l'engagement solidaire.

    Parallèlement, Sœur Emmanuelle continue à donner « un souffle » à son association. Elle lui transmet ses principes d'actions qui sont chaque jour mis en pratique sur le terrain. « éduquer un homme c'est éduquer un individu, éduquer une femme, c'est éduquer un peuple ».

    En 1995, avec Geneviève de Gaulle-Anthonioz, elle est à l'origine de l'orientation de la campagne présidentielle de Jacques Chirac sur le thème de la fracture et de l'exclusion sociale.

    Le 1er janvier 2002, Sœur Emmanuelle est promue par Jacques Chirac au grade de commandeur de la Légion d'honneur avant d'être élévée, par Nicolas Sarkozy, le 31 janvier 2008 grand officier de la Légion

    Depuis 1993, elle vivait dans une maison de retraite de Callian dans le département du Var, où elle est décédée le 20 octobre 2008 à l'âge de 99 ans.

    Engagement humanitaire et popularité
    On oppose parfois son caractère exubérant (et son franc-parler) à la discrétion de sa contemporaine Mère Teresa, qui occupait des fonctions similaires à Calcutta. Il est de fait que si ces deux religieuses, toutes deux très médiatisées, ont effectué des actions très comparables, chacune l'a fait avec sa personnalité propre. d'honneur.

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  • Commentaires

    3
    YannBBlues
    Mardi 13 Mars 2012 à 01:52
    Bonsoir Samia...Un très bel hommage de soeur Emmanuelle,un p'tit bout de femme haute en couleurs qui hélas nous a quitté...un exemple que beaucoup devrait suivre...
    Bisouuuuuuuus.
    2
    Mercredi 22 Octobre 2008 à 08:31
    abeilles50
    Excellente biographie de ce "petit bout de femme" au coeur si grand ! Je suis très heureux que tous les médias l'honorent... Et nous, à notre petite échelle. Amitiés. Bizzzzzzzzzzzzz
    1
    Mardi 21 Octobre 2008 à 18:15
    deux très belles actions pour ces femmes hors du commun des etres d'exceptions que l'on aura du mal a remplacer bonne soirée gros bisous didier
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