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L’étranger de Charles Baudelaire
Le Voyageur contemplant une mer de nuages – œuvre de Caspar David Friedrich
L’étranger de Charles Baudelaire
-- Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis ? ton père, ta mère, ta soeur ou ton
frère ?
-- Je n'ai ni père, ni mère, ni sœur, ni frère.
-- Tes amis ?
-- Vous vous servez là d'une parole dont le sens m'est resté jusqu'à ce jour inconnu.
-- Ta patrie ?
-- J'ignore sous quelle latitude elle est située.
-- La beauté ?
-- Je l'aimerais volontiers, déesse et immortelle.
-- L'or ?
-- Je le hais comme vous haïssez Dieu.
-- Eh ! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger ?
-- J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... là-bas... les merveilleux nuages !
« C'est l'extase langoureuse - Paul VERLAINEPlume...Rebelle par Kacem Loubay, Le poète de l’autre rive. »
Tags : nuages, mer, ton, baudelaire, pere
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Commentaires
Un dialogue avec soi-même en quelque sorte, belle adéquation entre peinture et texte
Belle journée à toi Fathia
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- choukrane Fathia passes une bonne soriée et bonne fin de semaine
- bises
bonsoir ma chère j'éspère que tu vas mieux et tu prépares pour ta exposition inchaallah allah maak ouy3awnak inchaallah bisous
bonsoir ma chère Fathia !!
j'adore et le tableau et le poème !!
bravo pources duos !!
bonne soirée ! bisous !Toujours magnifiqsue comme d'habitude !
Tu as raison, le temps gris et sombre est déprimant, alors on essaie d'avoir du soleil dans le coeur.
Bisous
Viviane
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Bonsoir Fathia,
Un moment avec toi et avec Baudelaire et je me laisse entraîner par l'insolite poésie...
Bon dimanche. Suzâme