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La pédophilie s'excerce sur des enfants musulmanes
La pédophilie s'exerce sur des enfants musulmanes à cause de ces mariages précoces qu'on autorise dans les pays musulmans
Une fillette yéménite de 8 ans a obtenu le divorce après avoir porté plainte auprès d'un tribunal contre son père. Ce dernier l'avait «forcée il y a deux mois et demi à se marier» à un homme de 30 ans. Le verdict a été prononcé par un tribunal de première instance à Sanaa lors d'une audience publique, convoquée sur une plainte déposée samedi par Nojoud Mohammad Ali contre son père Mohammad Ali Al-Ahdal et son mari Faëz Ali Thameur.
«Je suis heureuse d'être maintenant divorcée. Je vais pouvoir aller de nouveau à l'école», a déclaré aux journalistes Nojoud, un sourire aux lèvres. La fillette, âgée de 8 ans selon le président du tribunal, le juge Mohammad Al-Qadhi, a indiqué qu'elle était en 2e année de primaire lorsqu'elle a été mariée. «On m'a demandé de signer le contrat de mariage et de rester chez mon père jusqu'à l'âge de 18 ans. Mais une semaine après la signature, mon père et ma mère m'ont obligée» à aller vivre chez mon mari, a ajouté Nojoud, drapée de noir, comme la plupart des filles et femmes yéménites. Désormais, «je vais vivre chez mon oncle maternel», a poursuivi Nojoud qui a dit avoir pardonné à son père.
«J'étais obligé de la marier. Mais je l'ai mariée avec son consentement car j'avais peur pour elle et pour mes enfants», a hurlé son père durant l'audience. Pour justifier le mariage de sa fille, Mohammad Ali Al-Ahdal, un chômeur, a affirmé devant le tribunal qu'un homme avait kidnappé il y a quelques années sa fille aînée qu'il avait fini par épouser. Ensuite, ce même homme avait enlevé sa fille cadette, pourtant mariée et mère de quatre enfants, une initiative qui lui avait coûté la prison.
«Je me suis marié à (Nojoud) avec son consentement et celui de ses parents», a dit de son côté le mari. En réponse à une question du juge, il a indiqué que «le mariage avait été consommé» et qu'il n'avait pas battu la fillette. «Je n'ai pas d'objection à sa demande de divorce», a-t-il dit à la fin de l'audience. L'avocate, Chadha Nasser, qui s'est portée volontaire pour défendre Nojoud, a expliqué que «cette affaire n'est pas unique au Yémen».
« la lapidation de la femme adultère inspirée par la bibleGrande-Bretagne: des flagellations publiques au centre-ville »
Tags : pere, nojoud, «le, enfants, tribunal
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krismalo