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Poème: Cœur brisé par Fathia Nasr
Cœur brisé
Tu as tué tous nos rêves et notre amour,
Marchant sur mon cœur et oubliant qui je suis,
Assombrissant mon espoir de jour en jour
Par une cruelle lame qui scie dans la nuit.
Mon amour était un chef-d’œuvre de mon cœur,
Teinté de chaudes couleurs et de lumières,
Mais tu y as semé la pire affreuse peur,
Avec les mensonges d'une âme sans prières.
Pour t'oublier, j'ai bu quelques verres d'absinthe,
Puis, j'ai arraché mon cœur de ma poitrine,
Pour que tu sois néant sur une voie éteinte,
Et pour ne plus me sentir trahie et chagrine.
©Fathia Nasr
Tags : coeur, amour, nasr, jour, brise
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Commentaires
salam samia je te vois bien triste xdans ce aprtage
laisses aller tout ira mieux
bises et ton fils quels résultats pour son bac
Bien douce et bien jolie photo qui accompagne ce beau texte. Merci pour ce partage Fathia. Bisous et bonne journée. Dominique
Ici on dit, un de perdu, 10 de retrouvés! mais si c'était l'amour de ta vie, alors je comprend le coeur déchiré, j'ai vecu comme beaucoup cela plus jeune,vidé des bacs de larmes, et je vie et je suis heureuse.L'amour passe et repasse et il n'ya rien de méchabnt qui ne soit puni un jour. Je t'embrasse mon amie ce poème est très réel
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« - Dis-moi, Lakshmi, deux êtres qui s’aiment ne peuvent-ils placer leur amour au-dessus de leurs races qui s’affrontent ?
La Rani ne répondit pas. D’un geste, elle renvoya ses gardes, puis elle fit apporter par Mandar un réconfortant, une liqueur à base d’eau de rose et d’opium qui se trouvait être aussi la boisson indienne de l’amour. Pendant qu’il buvait à long traits, Roger ne la quittait pas des yeux.
- Dis-moi, Lakshmi, je veux savoir… je veux savoir…
Il ne termina pas sa phrase. La coupe d’argent s’échappa de ses mains et sa tête vint se poser contre les coussins. Roger s’était brusquement endormi. Lakshmi regarda longuement le corps affalé parmi les brocarts et elle murmura :
- Tu as raison Roger. L’amour est plus fort que les différences de races. Il doit l’être.
A côté d’elle, Mandar hochait la tête. »
LA FEMME SACRÉE (1984)
Michel de Grèce