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Poème: L’île des mirages
L’île des mirages
Les jours comme les nuits, je divaguais sans esprit
Sur l’île des mirages, Djerba où mon cœur endolori,
Pleurant sa solitude morne de la vie dans l’ivresse.
Je voguais avec une âme sans joie, sans colère
Tel un puits sans eau ou tel un fou sans mémoire.
En se moquant sur le temps martyrisant sans cesse
Et lorsque la mer, le soleil brûlant, le grand air,
Me réveillant ainsi les dormeurs et la bande terre,
J’entends la voix dolente sans trêve des esprits ;
Et j'entends cette triste aire d’une âme fourvoyée
Dont la voix me rappelant un souvenir éloigné :
D’une enfant hantant mes pas, qui chante et rit.
Elle rit de la femme dévoyée que je suis devenue,
Elle rit de mes rêves refoulés dans un lieu inconnu,
Me parlant aussi d’une voix étrangement douce,
Une voix d’une suavité déchirante et inhumaine ;
Et je m’enfonçais avec elle dans cette forêt lointaine
Suivant son air triste qu’elle fredonnait sans cesse.
J’entendais sa voix qui chantait, pleurait et riait
En s’éloignant de moi, de nouveau elle me reniait
M’abandonnant seule avec mes craintes aigres
Comme si elle me revient seulement pour me dire,
Qu’elle existait encore et que je devais me guérir
D’un passé sombre plein de souvenirs amères
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Tags : sans, d’un, voix, mirages, l’ile
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Commentaires
3jean-marcLundi 3 Novembre 2008 à 13:38Répondre
nous les déracinés avons tous laissé une part de nous là-bas devenu notre chimèrece bateau est sur un fleuve "la seine" qui va de paris jusqu'au havre c'est en normandie dans le nord ouest de la france a 100 km de paris et a coté de rouen c'est la que j'habite samia c'est beau l'été mais l'hiver il fait froid j'aimerais l'hiver avoir la chaleur de ton maroc gros bisous samia
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