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Par fathianasr le 16 Février 2010 à 03:35
L’orchidée (floraison toute saison) est une fleur au langage diversifié. Suivant ses couleurs, cette fleur peut exprimer l’ardeur de l’amour, la passion charnelle, la pureté de l’amour ou la séduction.
L’orchidée rose : Cette fleur est utilisée pour séduire avec sensualité la personne aimée.
L’orchidée jaune : Cette fleur est utilisée pour exprimer la chaleur de l’amour avec érotisme à la personne aimé.
L’orchidée blanche : Cette fleur est utilisée pour exprimer la pureté d’un amour idéalisé à la personne aimé.
L’orchidée rouge: Cette fleur est utilisée pour exprimer un désir de faire l’amour avec la personne aimé.
15 commentaires -
Par fathianasr le 15 Janvier 2010 à 00:57
Le Bestiaire (Extraits)
LA CHÈVRE DU THIBET
Les poils de cette chèvre et même
Ceux d'or pour qui prit tant de peine
Jason, ne valent rien au prix
Des cheveux dont je suis épris.
LE SERPENT
Tu t'acharnes sur la beauté.
Et quelles femmes ont été
Victimes de ta cruauté !
Ève, Euridice, Cléopâtre ;
J'en connais encor trois ou quatre.
LE CHAT
Je souhaite dans ma maison :
Une femme ayant sa raison,
Un chat passant parmi les livres,
Des amis en toute saison
Sans lesquels je ne peux pas vivre.
LE LIÈVRE
Ne soit pas lascif et peureux
Comme le lièvre et l'amoureux.
Mais que toujours ton cerveau soit
La hase pleine qui conçoit.
LE LAPIN
Je connais un autre connin
Que tout vivant je voudrais prendre.
Sa garenne est parmi le thym
Des vallons du pays de Tendre.
LE DROMADAIRE
Avec ses quatres dromadaires
Don Pedro d'Alfaroubeira
Courut le monde et l'admira.
Il fit ce que je voudrais faire
Si j'avais quatre dromadaires.
LA SOURIS
Belles journées, souris du temps,
Vous rongez peu à peu ma vie.
Dieu ! Je vais avoir vingt-huit ans,
Et mal vécus, à mon envie.
LA MOUCHE
Nos mouches savent des chansons
Que leur apprirent en Norvège
Les mouches ganiques qui sont
Les divinités de la neige.
LA SAUTERELLE
Voici la fine sauterelle,
La nourriture de saint Jean.
Puissent mes vers être comme elle,
Le régal des meilleures gens.
LE POULPE
Jetant son encre vers les cieux,
Suçant le sang de ce qu'il aime
Et le trouvant délicieux,
Ce monstre inhumain, c'est moi-même.
LA MÉDUSE
Méduses, malheureuses têtes
Aux chevelures violettes
Vous vous plaisez dans les tempêtes,
Et je m'y plais comme vous faites.
L'ÉCREVISSE
Incertitude, ô mes délices
Vous et moi nous nous en allons
Comme s'en vont les écrevisses,
À reculons, à reculons.
LA CARPE
Dans vos viviers, dans vos étangs,
Carpes, que vous vivez longtemps !
Est-ce que la mort vous oublie,
Poissons de la mélancolie.
LE PAON
En faisant la roue, cet oiseau,
Dont le pennage traîne à terre,
Apparaît encore plus beau,
Mais se découvre le derrière.
Guillaume APOLLINAIRE
Les Trois Règnes de la nature (1809)
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