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Espoir de libération et d'indépendance par Mahmoud Darwich
En 1988, Mahmoud Darwich a été accusé avec un de ses poèmes de souhaiter voir partir les Juifs d'Israël. Il s'en défendra en expliquant qu'il voulait dire qu'ils devaient partir de la Bande de Gaza et de Cisjordanie.
Le poète écrivit :
"Alors quittez notre Terre
Nos rivages, notre mer
Notre blé, notre sel, notre blessure."
Et comme il est palestinien, il aimait voir son peuple vivre dans la paix avec Israël.
"Mais nous souffrons d'un mal incurable qui s'appelle l'espoir. Espoir de libération et d'indépendance. Espoir d'une vie normale où nous ne serons ni héros, ni victimes. Espoir de voir nos enfants aller sans danger à l'école. Espoir pour une femme enceinte de donner naissance à un bébé vivant, dans un hôpital, et pas à un enfant mort devant un poste de contrôle militaire. Espoir que nos poètes verront la beauté de la couleur rouge dans les roses plutôt que dans le sang. Espoir que cette terre retrouvera son nom original : terre d'amour et de paix. Merci pour porter avec nous le fardeau de cet espoir. "
"Celui qui m'a changé en exilé m'a changé en bombe... Palestine est devenue mille corps mouvants sillonnant les rues du monde, chantant le chant de la mort, car le nouveau Christ, descendu de sa croix, porta bâton et sortit de Palestine."
Et En juillet 2007, Darwish retourne en Israël lors d’un récital donné à Haïfa, devant une foule considérable composée notamment de la plupart des députés arabes de la Knesset (Parlement israélien).
À cette occasion, il ironise amèrement sur la prise du contrôle du mouvement islamiste Hamas de la bande de Gaza:
«Nous avons triomphé. Gaza a gagné son indépendance de la Cisjordanie. Un seul peuple a désormais deux États, deux prisons qui ne se saluent pas. Nous sommes des victimes habillés en bourreaux».
Le poète critique également la «mentalité israélienne de ghetto» et la politique israélienne qui empêche la création d’un État palestinien viable.”
« La poésie arabe: Et je veux vivre... de Mahmoud DarwichPoème "le puits" de Mahmoud Darwich par Didier Sandre au Havre »
Tags : espoir, palestine, poete, israelien, gaza
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Commentaires
Mahmoud Darwich a toujours eu ces espoirs,et cet espoir de voir un jour la paix et la liberté avec son peuple...
Samia,tes articles ont été,sont et seront toujours à leurs places dans ce monde;quelques soient les coms irrespectueux de petits malins qui cherchent à philosopher...car tu manies la plume comme personne d'autre,car tu écris ces mots comme nulle autre mais surtout parce que je suis un homme chanceux pour entendre ces mots et ta voix...
...one day...
Bonne nuit mon ange...
Gros Piouuuus
Yann
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Le signifiant perversion donne souvent lieu à de nombreux malentendus. Issu du vocabulaire moral et même ecclésiastique, il garde le plus souvent cette connotation de condamnation morale dans le discours courant. Les variations d'acception et même les luttes idéologiques qui sous-tendent les différentes perceptions de la perversion montrent que cette notion est un enjeu important qui agit comme un indice de la valeur sociale qu'accorde la société, à un moment donné, à la sexualité. Certaines pratiques considérées autrefois comme perverses par le discours moral, sont aujourd'hui communément admises, on en verra des exemples plus loin
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Le pervers pense, associe, utilise des comportements de mentalisation. Il s'est sauvé de la psychose et de la psychopathie en construisant lui-même sa loi. Il cherche la justification de la loi dans la raison, et ne l'écoute que dans ce qui l'arrange. Il démontre tout le temps qu'il a raison, et soutient que la loi a une essence rationnelle. Le pervers n'est pas coupable, mais aura quelquefois honte. Le père était trop prévisible. Le pervers n'est pas aussi instable que le psychopathe et peut se contenter des bénéfices d'une relation durable. Il est auto suffisant. Un pervers a eu une hyper stimulation, un bombardement de stimuli qu'il n'avait pas la possibilité de traiter par voie mentale. Il survit à des traumatismes relationnels trop précoces. Le pervers a aussi une confrontation à la loi ainsi qu'une organisation à part qui ressemble à l'état limite. Deux notions importantes chez le pervers: enfant qu'on n'a pas respecté, et composante abandonnique.