• La vie errante de Guy de Maupassant: Lassitude (1890)

    Lassitude (1890)

     J’ai quitté Paris et même la France, parce que la tour Eiffel finissait par m’ennuyer trop. Non seulement on la voyait de partout, mais on la trouvait partout, faite de toutes les matières connues, exposée à toutes les vitres, cauchemar cauchemar inévitable et torturant.
    Ce n’est pas elle uniquement d’ailleurs qui m’a donné une irrésistible envie de vivre seul pendant quelque temps, mais tout ce qu’on a fait autour d’elle, dedans, dessus, aux environs.
    Comment tous les journaux vraiment ont-ils osé nous parler d’architecture nouvelle à propos de cette carcasse métallique, car l’architecture, le plus incompris et le plus oublié des arts aujourd’hui, en est peut-être aussi le plus esthétique, le plus mystérieux et le plus nourri d’idées ?
    Il a eu ce privilège à travers les siècles de symboliser pour ainsi dire chaque époque, de résumer, par un très petit nombre de monuments typiques, la manière de penser, de sentir et de rêver d’une race et d’une civilisation(...)



    « La vie errante de Guy de Maupassant: La Nuit (1890)La vie errante de Guy de Maupassant: Vers Kairouan (1890) »

    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    2
    Mardi 11 Novembre 2008 à 21:26
    Bonsoir Samia...
    Un bel exemple de l'aversion qu'avait Maupassant pour cette socété à un certain moment de sa vie...
    bonne soirée
    Gros Piouuuuus
    1
    Mardi 11 Novembre 2008 à 17:39
    vero21
    ton blog est passionnant

    véro21
    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :