• Le livre des processions / Khalil Gibran: Chant 8 (Poème)


    Le livre des processions / Khalil Gibran

    Ce livre est publié en 1919, Gibran ose une superbe forme poétique, en arabe. En vingt épisodes d’une musicalité prenante, le poète nous entraîne vers le berceau de la vie, la forêt, un espace entre ombre et lumières, où il chante l’amour et la grandeur de l’homme.


    Chant 8

     

    L’homme né libre,

    De ses penchants se construit une prison,

    Sans s’en rendre compte,

    Il en devient prisonnier.

     

    Et même libéré

    Des liens de ses origines,

    Il demeure qui habite ses pensées.

     

    C’est un gagneur,

    Mais dans son intransigeance,

    Même en champion du droit,

    Il agit parfois au mépris du droit.

     

    C’est un esprit prompt,

    Mais dans sa précipitation,

    Même sur les sommets glorieux,

    Subsiste en lui une certaine petitesse.

     

    Dans les forêts,

    Point d’hommes libres

    Ni d’esclave abhorré.

     

    Les honneurs y son puérilités

    Et bulles flottantes.

     

    Quand l’amandier répand ses fleurs

    Sur la paille des friches,

     

    Il ne dit pas d’elle : «  la misérable !

    C’est moi le Seigneur généreux. »

     

    Donne-moi le nay et chante !

    Le chant est gloire originelle

     

    La plainte du nay survit

    À l’intrus et au puissant.

    Explication du mot Nay : Flûte rustique arabe

     



     

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  • Commentaires

    9
    Mardi 20 Juillet 2010 à 15:51
    CAMILLE

    J AI DES LIVRES DE POESIE PERSANNES ET ARABES MAIS JE NE CONNAIS PAS CE LIVRE CROIS TU QU IL SOIT ENCORE EN VENTE ? JE VAIS REGARDER SUR LES BOUTIQUES QUI VENDENT LES LIVRES

    BISES  A TOI

    CAMILLE

    8
    Samedi 10 Octobre 2009 à 18:15
    Le Râleur
    La liberté ne peut être "enfin je le pense".
    Dès lors que l'on s'engage sur une voie, notre dépendance nous enchaîne.
    La force de l'homme tend à le conduire vers de viles actions, mais comment pourrait'il en être autrement?
    Nous ne sommes en rien perfection, fort heureusement.
    Ce chant est sublime, vrai et si bien pensé.
    Philosophe cet homme.
    Merci de cette découverte Samia
    7
    Jeudi 8 Octobre 2009 à 12:48
    Doucepoésie
    Magnifique comme toujours , j'aime venir lire sur ton blog tu es formidable tu nous gate toujours par tous ces magnifiques poèmes et écrits comme cartes  merci à toi mon amie , bises amicales Mimi.
    6
    Jeudi 8 Octobre 2009 à 12:42
    Le Râleur
    Bonjour Samia, j'ai vu ton com qui n'en était pas un.
    Nous nous connaissions par l'intermédiaire de djilla il fut un temps alors que je tenais un blog dédié à la poésie.
    Bonne journée
    5
    Mercredi 7 Octobre 2009 à 21:11
    LADY MARIANNE
    bonsoir SAMIA
    je passe te souhaiter une bonne soirée et une bonne nuit
    à bientôt sur nos blogs

    gros bisous   Lady marianne
    4
    Mercredi 7 Octobre 2009 à 14:23
    clementine
    Il y a toujours ce rythme qui fait qu'on ne se lasse pas de lire ces poèmes, même si certains, sont quand même, un peu à relativiser..
    Je te souhaite une bonne journée
    clem
    3
    Mercredi 7 Octobre 2009 à 14:21
    lalla Fatima
    Merci Samia !!!!
    2
    Mercredi 7 Octobre 2009 à 13:47
    sonya972
    les paroles de ce chant sont très belle, il doit être beau aussi, je te souhaite une belle journée. bise
    1
    Mercredi 7 Octobre 2009 à 13:28
    © Didier D
    je passe en coup de vent car je suis à labour sur mes comms, je travaille en même temps et je voudrais faire un coucou à chacun de vous
    En général j'aime pas le copié/collé, mais là aujourd'hui je suis un peu obligé
    Gros bisous à chacun de vous  et je vous souhaite une très belle journée
    pardonnez-moi encore de ce passage rapide snif et en plus mon ordi rame

    Didier d
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