• Poème: À mon père

    À mon père

     

    Ô Mon père, ma douleur et ma souffrance ;

    À mon enfance et à ma rebelle adolescence,

    Je voyais en toi un père étranger et autoritaire,

    Pensant que je ne méritais pas un tel père,

    Me Reprochant d'être  ta pitoyable fille

    Et  rêvant d’avoir vécu dans une autre famille

     Dont le père dit à leurs enfants : je vous aime !

     Qui jouait avec eux et leur citait des poèmes,

     N’oubliant jamais de leur prendre dans ses bras ;

      J’ai espéré que tu avançais vers moi d’un pas

    Pour me dire une fois que tu m’aimais vraiment

     En vain, j’ai cru que tu ne m'aimais pas réellement.

      

    Tu nous habillais, manger, boire plus que coutume

    Mais, je ne pouvais voir qu’une triste brume,

     Cachant ce fier lion de ses lionceaux et sa forêt

    Un lion qui assurait la vie de ses enfants adorés,

    Qui songeait à leur avenir, à leur sort humain

     Avec l’espoir de nous voir grands le lendemain.

    Mais, j’ai grandi avec l’âme triste et mutinée

     En gardant ma grande peine obstinée,

    Détestant ma vie en lutte avec ma souffrance,

     En lutte aussi avec moi-même et ma désespérance,

    Alors que j’étais au seuil de mon printemps vert

    Et puis un jour, je t’ai vu plus triste que l’hiver.

     

    Accablé à cause de cette maladie incurable

    Qui t'absorbait dans son ventre impitoyable:

    Un démon que j’ai maudit de toute mon âme,

     Espérant qu’il se présentait tel un homme

    Pour lui livrer sans peur le plus cruel combat

    Sans reculer devant ses horreurs d’aucun pas,

    C'était un démon perfide sans aucune prouesse,

    Se cachant en mon père et de ma vengeresse.

     Mais dans les yeux  de mon père une lumière,

    Je me suis approchée de lui triste mais fière

     Et j’ai dit : « mon père, j’ai besoin de toi »

     Et il m’a répondu avec une voix pleine de foi :

     

    « Ma fille, je t’aime mais je dois partir chez Dieu »

     

     

    © Fathia Nasr

     


    « Fond d'écran gratuit rose rouge.La nouvelle littéraire: Un rêve, une armée incroyable... »

    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    15
    Lundi 14 Mars 2011 à 12:32
    14
    Mardi 8 Mars 2011 à 21:43
    Stéphane

    Un texte qui respire l'amour.......... Bonne nuit..........

    13
    Lundi 7 Mars 2011 à 15:47
    Sourour le Marocaine

    http://sourourgif.over-blog.com/

     

    je crois me tromepr mais y a un article de supprimé non samia

    y avait un article avant celui de mon père 

    où je rêve ou je perds les pédales

    bises 

    12
    Lundi 7 Mars 2011 à 14:09
    covix

    Bonjour Fathia,

    Très émouvant, et plein d'amour.... merci de ce partage.

    Bonne semaine

    Bises

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    11
    Lundi 7 Mars 2011 à 13:37
    Sourour la Marocaine

    les larmes aux yeux en lisant ce poème qui m'a fait vibré le coeur

    en effet els parents un trésor

    ayant perdu maman très jeune à 3 ans à peu près ensuite papa après la naissance de mon premier j'étais bouleversée et j'ai senti le deuil et les douleurs de la perte des parents

    http://sourourgif.over-blog.com/

    j'essaie de continuer mon second blog en pause depuis kk temps cela dépend

    qu'ils reposent en paix amine yarab fi jana

     

    10
    Dimanche 6 Mars 2011 à 21:15
    LADY MARIANNE

    bonsoir FATHIA
    c'est pour cela qu'il faut dire je t'aime avant de pedre nos parents !
    un beau poème et hommage à ton papa -
    mon père ayant la maladie d'alzheimer plus de communication possible
    gros bisous   lady Marianne

    9
    Dimanche 6 Mars 2011 à 11:52
    cricket1513

    et voilà....

    les larmes coulent à la lecture de ton poème.
    Difficile la relation père/fille.

    Ils sont protecteurs ..mais la tendresse n'est pas toujours là...

    faut-il toujours un malheur pour la transmettre ??

    bisous fathia.

    c'est très beau .

    christelle

    8
    Dimanche 6 Mars 2011 à 10:37
    stellamaris

    Merci pour le partage de ce poème, superbe d'émotion vraie ... Bises !

    7
    Dimanche 6 Mars 2011 à 08:34
    Dominique BAUMONT

    Bel hommage Fathia. Je t'embrasse et bon dimanche. Dominique

    6
    Dimanche 6 Mars 2011 à 02:51
    Mohamed Amine SEBBAN

    Nous somme à DIEU, et lui nous revenons.

    5
    Dimanche 6 Mars 2011 à 02:42
    Samia Lamine

    Bonsoir

    Très émue et touchée par l'expression de la souffrance duê au manque d'amour puis au départ.

    Par leur absence, les parents qui partent nous habitent. Mama, est partie, voilà près d'un an et le deuil m'empêche encore de retrouver le bonheur et la paix.

    Allah yarhamhom

    Mes amitiés Samia.

    4
    Jeudi 27 Novembre 2008 à 19:16
    djila
    la mort est inhumaine : elle nous prend les etres les plus chers.. l'amour du père trés bien chanté dans ce texte..
    3
    Jeudi 27 Novembre 2008 à 10:32

    eh ben dis donc c'est tres émouvant, toi c'est ton papa qui est parti aux cieux, moi c'est ma maman, qui était tout pour moi, c'est tres dur, je comprends ta souffrance, bisous, joana

    2
    Jeudi 27 Novembre 2008 à 08:09
    abeilles50
    Très très touchant ! Perdre son papa est très très difficile ! Mais, au moins, juste avant son départ, tu as été confortée sachant qu'il est parti en te disant "je t'aime" ! Bonne journée. Bizzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz
    1
    Jeudi 27 Novembre 2008 à 06:55
    stellamaris
    Beaucoup d'émotion dans ce beau poème. Un hommage magnifique ! Bises.
    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :