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Par fathianasr le 15 Mai 2009 à 23:19
La rose et le lilas par Guy Béart
La rose et le lilas une chanson proposée par mon amie Marie-Luce, n'hésitez pas de voir ses belles aquarelles, Link
Elle a été interprétée par Guy Béart en 1966, voici les paroles :
Guy Béart Vive La Rose Et Le Lilas
Mon amant me délaisse
O gai ! vive la rose !
Je ne sais pas pourquoi
Vive la rose et le lilas !
Je ne sais pas pourquoi
Vive la rose et le lilas
Il va-t-en voir une autre,
O gai ! vive la rose !
Qu'est plus riche que moi
Vive la rose et le lilas !
Qu'est plus riche que moi
Vive la rose et le lilas
On dit qu'elle est plus belle,
O gai vive la rose !
Je n'en disconviens pas .....
On dit qu'elle est malade
o gai ! vive la rose !
Peut-être elle en mourra ...
Mais si elle meurt dimanche
O gai ! vive la rose !
Lundi on l'enterrera ...
Mardi il r'viendra m'voir
O gai ! vive la rose !
Mais je n'en voudrai pas
Vive la rose et le lilas !
Mais je n'en voudrai pas
Vive la rose et le lilas !
4 commentaires -
Par fathianasr le 15 Mai 2009 à 17:59
Ce bouquet de lilas et les roses sont de l'artiste Nicole Boiral, link
LES LILAS ET LES ROSES
O mois des floraisons mois des métamorphoses
Mai qui fut sans nuage et Juin poignardé
Je n'oublierai jamais les lilas ni les roses
Ni ceux que le printemps dans les plis a gardés
Je n'oublierai jamais l'illusion tragique
Le cortège les cris la foule et le soleil
Les chars chargés d'amour les dons de la Belgique
L'air qui tremble et la route à ce bourdon d'abeilles
Le triomphe imprudent qui prime la querelle
Le sang que préfigure en carmin le baiser
Et ceux qui vont mourir debout dans les tourelles
Entourés de lilas par un peuple grisé
Je n'oublierai jamais les jardins de la France
Semblables aux missels des siècles disparus
Ni le trouble des soirs l'énigme du silence
Les roses tout le long du chemin parcouru
Le démenti des fleurs au vent de la panique
Aux soldats qui passaient sur l'aile de la peur
Aux vélos délirants aux canons ironiques
Au pitoyable accoutrement des faux campeurs
Mais je ne sais pourquoi ce tourbillon d'images
Me ramène toujours au même point d'arrêt
A Sainte-Marthe Un général De noirs ramages
Une villa normande au bord de la forêt
Tout se tait L'ennemi dans l'ombre se repose
On nous a dit ce soir que Paris s'est rendu
Je n'oublierai jamais les lilas ni les roses
Et ni les deux amours que nous avons perdus
Bouquets du premier jour lilas lilas des Flandres
Douceur de l'ombre dont la mort farde les joues
Et vous bouquets de la retraite roses tendres
Couleur de l'incendie au loin roses d'Anjou
Le Crève-coeur, 1941
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