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Par fathianasr le 7 Novembre 2008 à 01:20
Le jardin
La terre se montre toute fière à notre égard
A cause de la splendeur de ses habits,
Ses fleurs sont comme des coupes
Que pousseraient en avant les doigts des buveurs.
Ses branches sont comme des bras
Qui cherchent à se toucher les uns aux autres.
Les fleurs provoquent une telle admiration
Aux insectes qu’ils fredonnent dans l’extase ;
Et quand elles s’embrassent sous l’effort du vent du sud,
On dirait des jeunes filles qui échangent des baisers.
Leurs corolles emplies de rosée sont comme des paupières
Qui pleureraient à la séparation d’amis
Poème (Andalous) du XI e siècle
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Par fathianasr le 7 Novembre 2008 à 00:54
Synchronisme
A chaque fleur qui s’ouvre
Aux branches du prunier
Le printemps un peu plus s’attiédit
Bashô (XVIIe siècle)
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