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Fables: La poule aux œufs d’or, JEAN DE LA FONTAINE. (17éme siècle).
La poule aux œufs d’or
L’avarice perd tout en voulant tout gagner
Je ne veux pour le témoigner,
Que celui dont la poule, à ce que dit la fable,
Pondait tous les jours un œuf d’or
Il crut que dans son corps elle avait un trésor
Il la tua, l’ouvrit et la trouva semblable
A celles dont les œufs ne lui rapportaient rien
S’étant lui-même ôté le plus beau de son bien
Belle leçon pour les gens chiches !
Pendant les derniers temps, combien en a-t-on vus
Que du soir au matin sont pauvres devenus,
Pour vouloir trop tôt être riches !
JEAN DE LA FONTAINE. (17éme siècle).
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Tags : oeuf, d’or, poule, siecle, fable
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Commentaires
Bonsoir Samia...
D'où l'expression : tuer la poule aux oeufs d'or...La Fontaine savait observer ses contemporains...
bonne soirée
Gros PiouuuuusOUI DE LA FONTAINE UN TRéS BON MORALISTE gros bisous samia
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Quelques vers de Jean de La Fontaine devenus proverbes
Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute. (Le Corbeau et le Renard, l, 2)
La raison du plus fort est toujours la meilleure. (Le Loup et l’Agneau, l, 10)
Si ce n'est toi, c'e
st donc ton frère. (Le Loup et l’Agneau, l, 10)
Plutôt souffrir que mourir, c'est la devise des hommes. (La Mort et le Bûcheron, l, 16)
Je plie et ne romps pas. (Le Chêne et le Roseau, l, 22)
Il faut autant qu'on peut obliger tout le monde: On a souvent besoin d'un plus petit que soi. (Le Lion et le Rat, II, 11)
Est bien fou du cerveau qui prétend contenter tout le monde et son père. (Le Meunier, son Fils et l’Âne, III, 1)
Ils sont trop verts, dit-il, et bons pour des goujats. (Le Renard et les Raisins, III, 11)La méfiance est mère de la sûreté. (Le Chat et un vieux Rat, III, 18)
Petit poisson deviendra grand. (Le Petit Poisson et le Pêcheur, V, 3)
Un tiens vaut, ce dit-on, mieux que deux tu l'auras. (Le Petit Poisson et le Pêcheur, V, 3)
Le travail est un trésor. (Le Laboureur et ses Enfants, V, 9)Rien ne sert de courir ; il faut partir à point. (Le Lièvre et la Tortue, VI, 10)
Aide-toi, le Ciel t'aidera. (Le Chartier embourbé, VI, 18)
Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. (Les Animaux malades de la peste, VII, 1)
Tel est pris qui croyait prendre. (Le Rat et l'Huître, VIII, 9)
Amour, Amour, quand tu nous tiens / On peut bien dire: Adieu prudence. (Le Lion amoureux, IV, 1)
Mais les ouvrages les plus courts sont toujours les meilleurs... (Discours à M. le duc de La Rochefoucauld, X, 14)
Que de tout inconnu le sage se méfie. (Le Renard, le Loup et le Cheval)
Il ne faut jamais vendre la peau de l'ours / Qu'on ne l'ait mis par terre (L'Ours et les deux Compagnons, V, 20)
Qu'on me rende impotent, cul-de-jatte, goutteux, manchot, pourvu qu'en somme je vive, c'est assez, je suis plus que content. "Ne viens jamais, ô Mort; on t'en dit tout autant." (La Mort et Le Malheureux, I, 15)
Les délicats sont malheureux : rien ne sauroit les satisfaire. (Contre Ceux Qui On Le Goût Difficile, II, 1)
Si Dieu m’avait fait naître propre à tirer marrons du feu, certes marrons verraient beau jeu. (Le Singe et le Chat, IX, 17)