-
Poésie persane : Saadi, le Gulistan ou jardin de roses
Illustration du Jardin des roses
Saadi est poète et soufi, il commence à rédiger le gulistan, joyau de la mystique soufi médiévale, somme philosophique écrite en vers et en prose poétique en 1278. Saadi fut révéré comme un prédicateur de l’ordre mystique de la rose Parmi toutes les allégories de ce recueil, destinées à dévoiler la nature profonde des êtres et des choses, et ainsi amener à un éveil spirituel et percevoir la réalité de l’existence. Une excellente illustration des enseignements portés par les métaphores de jardins et de roses se trouve dans ce passage :
« Un Soufi était plongé dans une profonde méditation sur l’être divin ; au sortir de sa rêverie ses compagnons lui demandèrent quels dons miraculeux il avait rapportés du jardin de la contemplation où il s’était transporté : j’avais l’intention de cueillir pour vous des roses plein ma robe, mais quand je me suis trouvé devant le rosier, le parfum des fleurs m’a enivré à tel point que je n’ai pu faire un geste. »« Poème: Les Roses de Saadi de Marceline Desbordes-Valmore — Poésies inéditesLe livre des processions / Khalil Gibran: Chant 5 (Poème) »
Tags : roses, jardin, saadi, soufi, illustration
-
Commentaires
beaucoup de poètes persans ont été des précurseurs
bonne journée Samia
gros bisous
Didier
j'aime venir me ressourcer ici, tu nous fait découvrir chaque fois de merveilleux poètes
excellent week end ma belle
bisous
Merci
Claire
Passes une excellente journée , bises amicales de tes deux amis Jelloul et Mimi.waouh quel beau poeme, je me suis sentie transportée par les mots... eh ben dis donc ça faisait un moment que je n'étais pas venu te voir, à cause des problemes de santé de ma belle soeur et moi meme qui suis tombée en depression, c'est tres tres dur de voir une personne que l'on aime souffrir, etre impuissant et surtout de la savoir condamnée, ce satané Cancer, c'est l'horreur, pour moi il n'y a pas d'autres mots pour le définir... J'espere juste qu'un jour ils trouveront un remède... voilà sinon j'espere que de ton coté tu vas bien, je te remercie d'etre passée me voir ainsi que de ton magnifique cadeau, et surtout merci pour ton amitié je t'embrasse fort, joana.
une belle fin à ce poème persan !!!
bien vrai - bien dit - plein de bon sens
bisous Lady Marianne
amities souroru
je viens toujours prende une carte qui puisse aller avec mon quotidien bisous
Passe une délicieuse journée ,bises amicales Mimi.
Ajouter un commentaire
Saadi est un immense poète, le Prince des poètes persans.
Son Gulistan est composé de contes moraux, sociaux et de maximes dont certains sont encore utilisés par de nombreuses confréries dans l'enseignement du Soufisme.
Ce livre souvent considéré comme étant, en grande partie un traité des moeurs des rois, est en prose entremêlé de vers. Son autre recueil le "Bostan", lui aussi de facture lyrique et didactique, est un poème moral en vers.
Moseheddin Saadi est né à Shiraz en Perse en 1193 de notre ère. En hommage au prince Persan Saad Ben Zenghi, le père de l'auteur lui donna le nom de Saadi. Le prince Saad appartenait à la dynastie des Atabeks Salgaride.
Saadi après avoir fait ses études à Baghdad, il embrassa la vie spirituelle sous la direction d'un Sofi nommé Abdelkadir Guilani. Il fit le pélerinage à la mecque, dit-on plusieurs fois. A l'âge de soixante ans il composa "Gulistan".
Pendant les dernières années de sa vie, Saadi se retira dans un ermitage qu'il avait fait bâtir près de Shiraz, il y resta jusqu'à la fin de sa carrière. Dans son ermitage il se consacra à la contemplation et l'adoration de Dieu. Tous les grands personnages de de la région venaient lui rendre visite et lui offraient des dons sur lesquels il se contentait de prendre juste ce qu'il lui était nécessaire laissant le reste aux pauvres et aux nécessiteux. Il mourut en 1291 son tombeau existe encore de nos jours à Shiraz.
Un recueil de Saadi fut imprimé à Calcutta en deux volumes en 1791. Gulistan fut importé en Europe où il fut traduit dans plusieurs langues, la plus ancienne traduction date de 1674 par Du Ryer, Sieur de Malzair.
Saadi disait : " Si la peste donnait des pensions, la peste trouverait encore des flatteurs et des serviteurs".