• Poème Andalus: Le jardin

    Le jardin

     

    La terre se montre toute fière à notre égard

    À cause de la splendeur de ses habits.

    Ses fleurs sont comme des coupes

    Que pousseraient en avant les doigts des buveurs.

    Ses branches sont comme des bras

    Qui cherchent à se toucher les uns aux autres.

    Les fleurs provoquent une telle admiration

     Aux insectes qu’ils fredonnent dans l’extase ;

    Et quand elles s’embrassent sous l’effort du vent

    Du sud, on dirait des jeunes filles qui échangent des baisers.

    Leurs corolles emplies de rosée sont comme des paupières qui pleureraient à la séparation d’amis.

     

    Poème (Andalus) du XIe siècle

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  • Commentaires

    6
    Jeudi 19 Mars 2009 à 18:33
    Marieluce

    Connais-tu la légende du narcisse ?
    5
    Jeudi 19 Mars 2009 à 18:32
    Marieluce

    Connais-tu la légende du narcisse ?
    4
    Mercredi 18 Mars 2009 à 23:37
    Que de douceur, de bonheur, de partage de la vie, communion avec la nature en son mélange, elle est nous, nous sommes elles
    merci
    3
    Mercredi 18 Mars 2009 à 11:22
    Harmonia
    Les fleurs sont la poèsie de la vie, elles me semblent indispensables, pour la rendre plus jolie... Bonne journée Samia.
    2
    Mercredi 18 Mars 2009 à 07:25
    Pauline
    j'aime bcp celui-là ...
    1
    Mardi 17 Mars 2009 à 23:32
    YannBBlues
    Bonsoir mon ange...
    Un très beau poème qui en dit long sur l'état d'esprit de cette époque,c'est superbe...
    bonne soirée
    gros pious
    Yann
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