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Poème Andalus: Le jardin
Le jardin
La terre se montre toute fière à notre égard
À cause de la splendeur de ses habits.
Ses fleurs sont comme des coupes
Que pousseraient en avant les doigts des buveurs.
Ses branches sont comme des bras
Qui cherchent à se toucher les uns aux autres.
Les fleurs provoquent une telle admiration
Aux insectes qu’ils fredonnent dans l’extase ;
Et quand elles s’embrassent sous l’effort du vent
Du sud, on dirait des jeunes filles qui échangent des baisers.
Leurs corolles emplies de rosée sont comme des paupières qui pleureraient à la séparation d’amis.
Poème (Andalus) du XIe siècle
Tags : fleurs, poeme, andalus, jardin, toucher
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Commentaires
Que de douceur, de bonheur, de partage de la vie, communion avec la nature en son mélange, elle est nous, nous sommes elles
merci
Un très beau poème qui en dit long sur l'état d'esprit de cette époque,c'est superbe...
bonne soirée
gros pious
Yann
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