• Poème sur la peine des hommes: les traites négrières

    Par fathianasr le 9 Février 2009 à 16:04

    les traites négrières


    Le blanc a réduit l’Africain en esclavage,

    L’enchaînant, l’éloignant vers d’autres rivages,

    L’africain pleurait dans son long voyage infernal

    Sous les fouets, croyant que sa mère l’a abandonnée,

    Mais l’Afrique était violée, dévastée et ruinée

    Qui mourut de la honte loin des âmes ancestrales.

     

    Les arabes négriers sont arrivés sur les côtes

    Marchandant l’Africain sans avoir aucune honte,

    Ils l’achetaient en troc aux vieux courtiers,

    Ils ont aussi monté des expéditions guerrières

    Pourchassant l’africain jusqu’aux tanières

    Comme si ils pourchassaient un sauvage gibier

     

    L’Afrique ravagé, détruite par chaque étranger,

    Arrachant ses enfants, sa richesse sans rien laisser

    Toute une civilisation enlisée dans le marasme,

    Désormais, l’Afrique pleure ses malheureux enfants,

    Marchandés de leur chair humaine encore et souvent

    L’Afrique vous réclame la paix de son âme


    © Samia Nasr
    Le 02/11/08

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  • Poème aux innocents de la terre: À tous les innocents

    Par fathianasr le 8 Février 2009 à 20:45
    Dessein YannBBlues

    À tous les innocents

     

    Aux indiens qui furent massacrés dans leur terre,

    Aux noirs réduits en esclavage jusqu’à la mort,

    Aux peuples dévalisés pour l’or noir ou la terre,

    Le ciel dit : vous êtes vivants, vous n’êtes pas mort !

     

    Vos âmes que les cruels ont pris dans leur piège,

    Leur voix bruit encore dans les conques de la mer

    Dans le ciel, le grand air et l’eau de neige

    Qui pleurent votre vie volée qui leur est cher

     

    La terre souvient du morne silence de votre départ,

    La mer souvient de vos âmes bercées sur ses flots

    Les étoiles souviennent de votre malheureuse histoire

    Et se mettent souvent à  vos souvenirs en sanglots

     

    L’humaniste parle de vous à travers l’art et les chants ;

    Les innocents meurent encore dont la terre eut honte

    Et les bourreaux d’humanité sont assoiffés de sang,

    Ainsi ils sont plus forts. Quand auront-ils leur compte ?


    © Samia Nasr


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