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Poèsie Arabe: Rien qu’une autre année de Mahmoud Darwich
Rien qu’une autre année
Lorsque j’étais petit et beau
J’avais la rose pour demeure
Et les vastes mers pour sources
La rose devint blessure
Et les sources soif
- Ai-je beaucoup changé ?
- Je n’ai pas beaucoup changé
Lorsque nous reviendrons comme le vent
A notre demeure
Regarde bien mon front
Tu verras que la rose est devenue palmier
Tu verras que les sources sont devenues sueurs
Tu me retrouveras comme lorsque
J’étais petit et beau
(Extrait de "Rien qu’une autre année"
Traduit par Abdellatif Laâbi,
Les éditions de Minuit, 1983, page 56)
Mahmoud Darwich
Tags : qu’une, autre, j’etais, lorsque, rose
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Commentaires
Alors quittez notre TerreNos rivages, notre mer
Notre blé, notre sel, notre blessure
Adieu poèteBonsoir Samia...
Un très beau texte de Mahmoud Darwich...trop méconnu...
bonne soirée
Gros Piouuuuusfantastique ce poème merci de la trouvaille gros bisous samia
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la plus belle poesie arabe que j'ai connue depuis mon enfance ; les premiers moments de mes decouvertes de la beauté d'art sublime s'appelant poesie