• Poèsie Arabe: Rien qu’une autre année de Mahmoud Darwich


    Rien qu’une autre année

     

    Lorsque j’étais petit et beau

    J’avais la rose pour demeure

    Et les vastes mers pour sources

    La rose devint blessure

    Et les sources soif

    - Ai-je beaucoup changé ?

    - Je n’ai pas beaucoup changé

    Lorsque nous reviendrons comme le vent

    A notre demeure

    Regarde bien mon front

    Tu verras que la rose est devenue palmier

    Tu verras que les sources sont devenues sueurs

    Tu me retrouveras comme lorsque

    J’étais petit et beau

     

    (Extrait de "Rien qu’une autre année"

    Traduit par Abdellatif Laâbi,

     Les éditions de Minuit, 1983, page 56)

    Mahmoud Darwich
    « Poème (Andalous) du XI e siècle: Le jardinPoèsie: Dans vos yeux de Gaston COUTÉ (1880-1911) »

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  • Commentaires

    4
    madany
    Mardi 13 Mars 2012 à 01:50

    la plus belle poesie arabe que j'ai connue depuis mon enfance ; les premiers moments de mes decouvertes de la beauté d'art sublime  s'appelant poesie

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    3
    Mercredi 7 Janvier 2009 à 11:31
    Amedz
    il manque en cette periode dur, il avait dit un jour:

    Alors quittez notre Terre

    Nos rivages, notre mer

    Notre blé, notre sel, notre blessure

    Adieu poète

    2
    Samedi 8 Novembre 2008 à 20:25
    Bonsoir Samia...
    Un très beau texte de Mahmoud Darwich...trop méconnu...
    bonne soirée
    Gros Piouuuuus
    1
    Vendredi 7 Novembre 2008 à 22:23
    fantastique ce poème merci de la trouvaille gros bisous samia
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